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Reid O'Hara
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Reid O'Hara
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name : max @ lannisters.
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age (birth) : thirty four years old.
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work : new owner of the majestic, used to be a museum curator in portland.
home : with his parents, on harbor row.
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· ( season one ) — episode one to thirteen. · Lun 19 Fév - 11:01

season one episode one

Dans notre enfance, on nous a apprit que les forces du bien l'emportaient sur les forces du mal. Mais en vieillissant on se rend compte que ce n'est pas aussi simple que ça. Le mal lui, laisse des traces indélébiles.


Windmont Bay était un petit havre de paix. Un paradis bordé par les vagues de l'océan Pacifique. C'était ainsi que les différentes brochures que l'on pouvait trouver dans les agences immobilières de l'État présentaient cette petite ville tranquille de l'Oregon. Encensé par l'ambiance familiale y régnant et l'esprit de communauté et de partage de ses habitants, Windmont Bay avait tout du lieu idéal pour élever ses enfants, loin des tumultes de la grande ville. Les sourires accueillants de ses habitants confortaient le choix de la famille Buchanan de déposer leurs cartons ici, dans cette ravissante demeure que ce couple de trentenaires visitait pour la toute première fois. « Alors, qu'en pensez-vous? » demanda l'agente immobilier d'un ton chaleureux alors que le couple pénétrait dans la cuisine. Leurs regards furent attirés par la vue impressionnante sur la forêt bordant les alentours de Windmont Bay. « C'est magnifique. » répondit Monsieur Buchanan alors que les doigts de sa femme caressaient le marbre du plan de travail, son visage affichant une mine satisfaite. « Vous serez très heureux ici, j'en suis sûre. » déclara l'agente immobilier en ouvrant son sac à main pour sortir diverses feuilles de papier. « J'ai le contrat avec moi, si vous êtes prêt à signer, vous pouvez devenir les propriétaires de cette maison dès à présent. » ajouta-t-elle.

Une page se détacha du dossier et tomba sur le sol carrelé et immaculé de la cuisine, aux pieds de Madame Buchanan qui s'agenouilla afin de pouvoir ramasser la feuille qui se révéla être un prospectus.


(COMMÉMORATION)
en souvenir de nos enfants disparus.
soirée de mémoire.


Échangeant un regard surpris mais mêlé d'inquiétude à la fois avec son mari, elle tendit le morceau de papier à l'agente immobilier qui étudiait sa réaction. Un mince sourire se dessina sur son visage. « Que s'est-il passé? » demanda alors la future propriétaire. Elle aperçut, l'espace d'une seconde, la gêne et l'hésitation sur le visage de son interlocutrice, qui reprit la feuille entre ses doigts. Son attention se porta sur le visage des quatre enfants que l'on pouvait voir sur l'affiche. « C'est une vieille histoire. » dit-elle, simplement.

A peine ces mots prononcés que l'agente immobilier se revoyait vingt ans en arrière, lorsqu'elle n'avait qu'une vingtaine d'années. Elle se souvenait encore des cris de désespoir des parents et des sanglots versés par les proches comme si c'était hier. Au fil des jours, l'angoisse et l'appréhension avaient laissés leurs places à la colère et aux ressentiments alors que les quatre disparus restaient introuvables. Les maigres indices qu'ils avaient laissés n'apportaient pas une seule réponse et plus le temps s'écoulait, plus leurs disparitions devenaient un mystère impossible à résoudre. L'impatience grandissait au sein de la communauté de Windmont Bay qui exigeait des explications et bientôt, les voisins se retournèrent les uns contre les autres. Petit à petit, la solidarité qui unissait les habitants de la ville se brisa. Les rumeurs commencèrent à circuler, alimentant la paranoïa qui s'installait dans les foyers. Les fausses accusations suivirent bientôt et se répandant comme une traînée de poudre, entrainèrent la chute de plusieurs personnes: l'inefficacité du shériff O'Hara fut souligné et il fut limogé du jour au lendemain. Un suspect fut identifié, plus par ses habitudes peu conformes à l'image de Windmont Bay que par de réelles preuves par un journaliste avide de résoudre l'enquête à la place de la police locale. Des destins brisées, des rêves écrasés et des lourdes accusations qui vingt ans après hantent toujours les concernés.

« Beaucoup de personnes ont souffert de cette affaire. Certains en paient toujours le prix de nos jours. » déclara l'agente immobilier. Elle posa son regard sur les visages de ses deux acheteurs. « Mais c'est une vieille histoire, rassurez-vous. » finit-elle par conclure, son sourire chaleureux reprenant place sur son visage finement maquillé. Peu désireuse de perdre sa vente, elle se devait de rassurer ce couple. « Windmont Bay est une communauté soudée et sûre. Vous ne pouvez pas rêver d'un meilleur endroit pour fonder une famille. » Un argument qui sembla faire mouche, le jeune couple déposa sa signature sur le contrat. « Voici les clés de votre nouveau chez-vous. » Un sourire triomphant prit place sur le visage de l'agente immobilier. « Bienvenue à Windmont Bay. »


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· Re: ( season one ) — episode one to thirteen. · Dim 25 Mar - 18:30

season one episode two

Rien n'est éternel. Et à un moment ou à un autre, nous devons tous dire adieu au monde que nous connaissions. A tout ce que nous tenions pour acquis. A ceux qui, le pensions-nous, ne nous abandonnerait jamais. Et lorsque ces changements surviennent, quand le connu cède la place à l'inconnu, que pouvons nous faire ?


Ce matin là, à Windmont Bay, la quiétude avait fait son bout de chemin sans s'imaginer un seul instant qu'elle serait troublé incessamment sous peu. Agnes Baker n'avait cessé de piailler à ses voisins un nombre invraisemblable d'ignominies qui, chantait-elle, n'étaient que des vérités cachées au fond des placards. Qu'à cela ne tienne, si une part de vérité résidait en ses paroles, pourquoi diable devait-elle s'acharner avec autant de ferveur sur ses voisins ? « Ecoutez Madame Baker, tout ceci ne nous intéresse pas, alors allez raconter vos salades ailleurs ! » s’égosilla @Rhea Lightwood un brin énervée par le comportement de la vieille dame. Son esprit lui intima de s'en aller en abandonnant l'horrible pimbêche, mais celle-ci répliqua dans la foulée. « Jamais ! » hurla-t-elle en fronçant les sourcils alors que la patience de Tilda fut mise à rude épreuve. @Jay Hewitt secoua la tête de droite à gauche tout en gardant un oeil sur les deux bambins que l'une de ses voisines semblait avoir oublié dans l'allée. Ceux-ci crurent même intéressant de jeter une motte de terre aux pieds de la vieille bique qui faillit les enguirlander... jusqu'à ce que la voix inquiète d'une mère parvint à eux, laissant s'envoler la situation piquante qui s'offrait là.

Le petit Lucas Pembroke était un enfant charmant. Poli, élevé avec enthousiasme, sagesse et bonté, le garçonnet de dix ans ravissait ses parents et ses voisins. Scolarisé, comme chacun, à Windmont Bay, il collectionnait les bonnes notes et semblait toujours enclin à l'apprentissage et la curiosité de l'autre. En soit, un enfant particulièrement éveillé et sincère. Chaque jour, son chemin était tout tracé. Il passait sa journée en cours, déjeunait à la cantine avec ses amis et la fille dont secrètement, il était amoureux, avant de prendre le chemin de la maison une fois la cloche retentissante. Lucas passait à 16H30 devant chez Madame Brenner qui avait toujours une part de tarte pour lui, avant de finir sa course dans l'allée familiale pour un instant football. Néanmoins, ce jour-là, le jeune Lucas avait un train de retard sur son programme. Les minutes défilèrent devant l'inquiétude grandissante de Madame Pembroke, puis vinrent les heures et le cri de désespoir d'une mère dont le sort de son enfant lui était inconnu.

Lucas n'était pas rentré ce soir-là, ni le lendemain. Les ragots de Madame Baker furent oubliés l'espace d'un instant pour combler le vide profond qui s'était insinué dans la communauté de Windmont Bay : où était passé ce jeune garçon ? Inlassablement, les habitants de la ville furent forcés de repenser à cette année de 1998 où quatre de leurs enfants avaient également disparus pour laisser place à des questions retentissantes. L'histoire était-elle en train de se répéter ? Où le sort s'acharnait-il simplement sur cette petite ville de l'Oregon ?
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· Re: ( season one ) — episode one to thirteen. · Dim 8 Avr - 11:23

season one episode three

Il n'est pas toujours facile de distinguer les bons des méchants. Les pêcheurs peuvent nous surprendre, et les vertueux tout autant. Pour nous, les gens sont généralement ou tout blanc, ou tout noir. Et pourquoi ? Parce que personne ne veut reconnaître que la compassion et la cruauté peuvent cohabiter dans un même cœur. Et que chaque individu est capable du meilleur comme du pire.


Le jour se levait sous un brouillard épais et pourtant, l’ambiance n’en était que plus pesante à mesure que les rayons du soleil perçaient pour éclairer la petite ville côtière de Windmont Bay. Ce havre de paix était désormais habité par l’angoisse, l’inquiétude et les multiples interrogations. Des regards lourds de sens qui accompagnaient les doutes des habitants. Si la même question subsistait « Qu’est-il arrivé à Lucas Pembroke? » nombreux étaient ceux pensant connaître la réponse. La colère déformant leurs traits tandis qu’un sentiment d’impuissance les saisissait à la gorge. Et s’ils avaient agit vingt ans plus tôt? S’ils avaient prit les choses en main au lieu d’attendre une justice bien trop faiblarde à leur goût? Parfois, ne vaut-il mieux pas faire justice soi-même? C’était ce que @"Charlotte Ellis"  avait pu constater ce matin au sein de sa boutique. Les esprits s’échauffaient et les désaccords grondaient, mais la cible demeurait la même.

Douglas Weaverly, le shérif de la ville, était bien conscient des tensions qui régnaient parmi ses concitoyens et amis. Et à mesure que les dossiers s’entassaient sur son bureau, il se laissait gagner par le même sentiment d’impuissance. Et s’il n’était pas plus capable, que le Shérif O’Hara, de résoudre cette enquête, et si la photo du petit garçon allait rejoindre celle des quatre précédents disparus. Et si par sa faute et son incompétence, les parents de Lucas Pembroke ne pourraient fêter avec lui son onzième anniversaires? « Nous devons prendre les choses en main Shérif ! Nous ne pouvons laisser cette tragédie se reproduire, vous comprenez? » Mme Birdwell était très ferme à ce sujet, son empathie en semblait presque feinte. Habitué à traiter avec elle pour des sujets plus anodins, le Shérif Weaverly connaissait assez Mme la Maire pour savoir que son intention première était bien de protéger les intérêts de la ville. Toutefois, leurs intérêts se rejoignaient, si elle souhaitait garder l’image de son petit havre de paix intacte, lui, voulait retrouver l’enfant. Ainsi la solution lui paraissait plutôt évidente. Avec pourtant un brin d’hésitation, Douglas Weaverly décrocha son téléphone, essayant de se convaincre qu’il prenait la bonne décision.

A FEW DAYS LATER.
Débarquant avec la délicatesse d’un éléphant dans une boutique de porcelaine, la crim posait valises et préjugés dans la petite ville de Windmont Bay. @Carth Ciminna  avait été dépêché en ville pour venir en aide au bureau du Shérif, qui, la queue entre les jambes avait préféré demander de l’aide plutôt que de voir son enquête piétiner. Autant dire que si la famille du petit Lucas était ravie de voir les choses avancer et la ville faire les efforts nécessaires, tous n’étaient pas ravi de voir débarquer ces nouveaux venus. Leurs grands airs, leurs à priori arriérés, plantant leurs gros sabots dans les jardins impeccables des habitants. Balayant rosiers et autres arbustes si bien entretenus, prêts à y dénicher mauvaises herbes et secrets les plus enfouis. Non, tout le monde ne voyait pas cette arrivée d’un très bon oeil ..

« Qu’est-ce que tu as fait à mon garçon? Je t’en supplie, rends moi mon garçon ! » sous les conseils de @Carth Ciminna , le Shérif Weaverly avait décidé d’embarquer le suspect principal de la précédente affaire pour un nouvel interrogatoire. Ainsi, sous les regards méfiants et accablés de ses voisins, Eddie Barnes se faisait escorter hors de chez lui par la police de la ville. @"Hannah Malbrough" , témoin de la scène en avait mal au coeur, ne pouvant ignorer la détresse de cette mère accablée par le chagrin. Mme Pembroke s’était alors précipitée vers son voisin et ami. Elle qui s’était montrée tolérante, qui lui avait fait confiance, qui avait grandit avec lui. Comment avait-il pu lui faire ça à elle? « Je n’ai jamais touché à un cheveu de Lucas, ni aucun autre enfant. Sara tu dois me croire, je ne leur ai jamais fais de mal. » tentait-il ainsi de la convaincre, tandis que la mère, en larmes ne croyait plus en rien. Effondrée sur la pelouse de son voisin, réconfortée par un époux qui lui ne laissait planer aucun doute. Son regard sombre suivait la silhouette de leur voisin, bien résolu à retrouver son fils. Quoiqu’il en coute..
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· Re: ( season one ) — episode one to thirteen. · Dim 13 Mai - 14:21

season one episode four

La douleur ... On l'anesthésie, on la surmonte, on l'étreint, on l'ignore ... Et pour certains d'entre nous, la meilleure façon de gérer la douleur, c'est de foncer tête baissée.


« Windmont Bay, la destination parfaite pour se ressourcer, une petite station balnéaire tranquille. Une ville comme on voit par centaine dans ces brochures de papier glacé qu’on distribue dans de belles agences de voyage à la renommée certifiée. Peut être même celle où vous allez régulièrement chercher de quoi satisfaire vos envies de voyage. Il suffit de tourner les pages, de croiser ces habitants aux sourires étincelants, confiants, et remplis de joie, pour se dire : ça y’est je sais où je pars pour les prochaines vacances ! Chérie fait tes valises nous allons à Windmont !  Et oui, le premier imbécile venu peut facilement se laisser charmer, sans savoir, que derrière l’apparence paisible il y a des secrets. Tout un tas de secrets qui s’accumulent et pèsent sur les épaules des habitants. Regards en coins, rumeurs infondées et réputations écornées… Tout n’est pas si lisse qu’il y parait.

Il y a parmi nous un meurtrier - un kidnappeur, peu importe le nom qu’on lui donne, celui ci sévit toujours. La disparition des enfants de 1998 n’était que le début, car voilà que maintenant le même scénario se reproduit ! De quoi en secouer plus d’un, moi y compris. C’est pourquoi je suis aujourd’hui devant le commissariat de la ville pour tenter d’en savoir plus…. »


« Qu’est ce que vous fichez ici Caroll ? » Le journaliste vient à peine de rentrer à l’intérieur qu’il se fait alpaguer par le flic de service à l’accueil. Ce dernier contourne son bureau et vient se planter devant le curieux, menaçant et à cran. Mike Veryas le savait d’avance que cette journée allait être sacrément merdique; tout a commencé quand ce fichu réveil n’a pas sonné, puis ça a continué lorsque la machine a café s’est cassée en salissant son uniforme… Et voilà maintenant que le vieux fou débarque au poste. « Je croyais qu’on vous avait dit de plus remettre les pieds dans le coin. Enlevez moi ça. » Il désigne l’audiophone de Frank, qui en dépit de son âge (et de toutes ces tartes englouties qui lui ont fichu un taux de cholestérol élevé) possède encore des réflexes, suffisamment pour esquiver la main de l’officier sacrément nerveux. Si on apprend qu’il a laissé filtrer des informations, c’est sur et certain jamais il n’obtiendra sa place sur le parking. « Vous avez quelque chose à cacher peut être ? Il parait qu’il y a de nouveaux interrogatoires ? Il y a de nouveaux suspects ? La police ferait-elle enfin son travail ? Qu’avez vous à répondre à nos concitoyens qui s’interrogent ? Les gens ont peur de sortir de chez eux ! Que faites vous pour ça ? » Trop de questions, il est déjà paumé le gosse. Il déteste les gars comme Caroll, qui fourrent leur nez partout, prêt à tout et n’importe quoi pour une information croustillante. Il sait que le quinquagénaire mène l’enquête dans son coin - on l’a prévenu à l'avance - et qu’il amasse les coupures de presse, afin d’élaborer des théories plus ou moins fantasques. Des élucubrations qui trouvent cependant un public sur les réseaux sociaux, où il possède un auditoire notable à ce qu’il parait. « Je ne suis pas habilité à parler de l’enquête, c’est en cours, et de toute façon vous - » Le pauvre malheureux n’as pas le temps de finir sa phrase, que déjà, de nouveaux protagonistes se joignent à eux dans un brouhaha sonore…..

« Veryas, dépêche toi d’aller chercher Weaverly ! VITE !! » @Iyovi O'Hara déboule en poussant les lourdes portes vitrées. Sans doute s’imaginait-elle passer une journée tranquille… Quelques excès de vitesse, des ivrognes un peu hébétés qui trainent sur la voie publique. Tout sauf ça. Contre elle, il y a Eddie Barnes qu’elle tâche de soutenir du mieux qu’elle peut, mais le bougre pèse des tonnes. Elle a été alertée par une voisine, qui, contrairement à ce qu’elle a affirmé devait certainement roder dans les parages à la recherche du dernier scoop. L’homme a été passé à tabac, son visage est tuméfié, et le sang macule ses vêtements miteux. « Veryas ???? BOUGE TOI ! » Qu’elle s’exclame face à tant d’incompétence de la part de son collègue tandis que dans son dos, se précipite @Sofia Schades, quelque peu secouée par les événements. « Il… Il n’est pas là, mais il y a @Eckart Frobisher. » Iyovi grimace et avance, réalisant soudainement la présence de Caroll qui n’en rate pas une miette, et griffonne dans un petit carnet. « Qu’est ce qui s’est passé ? Quelqu'un a attaqué Eddie ? Est il vraiment le coupable que tout le monde cherche ? » Évidemment il s’engouffre dans la brèche, et déjà les rares présents haussent un sourcil intéressé pour en apprendre davantage. Elle lui ficherait bien son poing dans la tête, mais se contente de l’ignorer et d’aller vers le bureau de son supérieur pendant que Sofia escorte la victime vers une cellule, à l’abri.

Non loin de là, plusieurs habitants se sont regroupés sur la pelouse où s’est fait agressé Eddie Barnes et les conversations vont bon train. « Évidemment que c’est lui, moi je l’ai toujours su, il a toujours été bizarre. C’est pas pour rien qu’ils lui ont fichu une raclée. » Commence un jeune homme qui passait par là en faisant son footing, et qui, comme une mouche attirée par le miel s’est joint à la cohue. « Je ne sais pas… Et pourquoi recommencerait-il après tout ce temps ? » Lui réponds une petite blonde au maquillage impeccable, bras croisés sur sa poitrine. « Plein de monde s’est fait embarquer pour être interrogé… Ca doit pas être anodin si ? Qu’est ce que la maire attend pour bouger ! » En effet, celle ci est pour l’instant aux abonnés absents, elle ne sort presque plus. La peur sans doute. « En attendant moi je n’ose plus sortir de chez moi. Dire que quelqu’un parmi notre communauté commet ces atrocités…. J’espère que c’est bien Barnes qu’on en finisse. » Nombreux sont ceux qui approuvent ces dires, et alors que le soleil commence à se montrer, tous repartent à leurs occupations comme si de rien était. Mais ce n’est pas vraiment le cas, si ?


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· Re: ( season one ) — episode one to thirteen. · Dim 10 Juin - 13:50

season one episode five

Nous ne pouvons jamais savoir à partir de quel moment notre vie changera pour toujours. Nous serons peut être en train de préparer le dîner, de rentrer chez nous après une longue journée, d'apprécier un verre de vin, de soigner nos douleurs. Et puis... quand on s'y attend le moins, c'est le moment.
Oui, il y a des moments qui changent nos vies pour toujours mais pas toujours dans le sens dans lequel nous l'espérions...


Le baseball, une véritable institution à Windmont Bay. Un sport comme un autre qui a pourtant rassemblé plus d’une fois au cours des années. Que l’on aime ou non le sport, ces moments sont chéris par les habitants de la ville. Il ne s’agissait pas seulement d’encourager les adolescents qui courraient dans tout les sens, ces gamins rêvant d’une carrière sportive comme leurs idoles, de ces enfants qui avaient la sensation, rien qu’un instant, d’être des héros aux yeux des autres. Acclamés par l’équipe de cheerleaders, par le reste des spectateurs qu’ils ne pouvaient décevoir. Au delà des parents fiers, on retrouvait le personnel de l’école portant fièrement les couleurs de Windmont Bay, le reste de la ville venant supporter leur équipe. Quelque soit leur âge, les habitants se souvenaient de leur propre époque, leur équipe, leur jeunesse sur les bancs du lycée. Une véritable bouffée d’air frais, d’autant plus avec l’ambiance pesante qui régnait dans toute la ville depuis la disparition du jeune Lucas Pembroke.
La Maire Birdwell souhaitait annuler cette représentation, un mauvais pressentiment lui tiraillait l’estomac depuis une bonne semaine. Mais ses conseillers l’avaient convaincu. « La population en a besoin, nous en avons tous besoin. Il n’y a rien de mieux que se retrouver autour d’un évènement sportif pour alléger les esprits et apaiser les tensions. » @Garett Nowosielski n’avait pas tord et Georgia Birdwell dû abdiquer pour le plus grand plaisir de la ville. Les habitants se réjouissaient de pouvoir se retrouver pour encourager leur équipe. Prenant place dans les gradins, pop-corn, sodas et hot-dogs à la main, les casquettes aux couleurs de l’équipe sur la tête, pendant que les cheerleaders entonnaient déjà leurs encouragements sur fond de chorégraphie et sauts en tout genre. La soirée se présentait sous les meilleures auspices..

APRES TRENTE MINUTES DE JEU.
@"Sören Westerberg" passait un excellent moment avec sa fille tout en se réjouissant de passer un moment si « ordinaire », il avait la sensation d’en vivre si peu ces derniers temps. Pourtant, c’était en suggérant une seconde fournée de hot-dog qu’il les vit. Le shérif accompagné de plusieurs officiers quadrillaient déjà la pelouse. La Maire Birdwell qui était présente se rendit tout de suite aux nouvelles. Sören en fit de même en demandant à sa fille de l’accompagner auprès du Maire et du shérif préférant la solution de rapidité. « Que se passe-t-il? » entonna le directeur avec fermeté, tout en observant autour de lui. Il sentit son estomac se nouer en voyant une femme à l’entrée du stade entourée de deux enfants, les larmes ruisselant sur un visage déformé par l’inquiétude. Il comprit immédiatement sans vouloir se l’admettre. « Un autre enfant à disparu, Wesley Hewitt, une dizaine d’années tout comme Lucas. Nous devons contenir la population. Les premières heures sont cruciales, nous avons peut être une chance de le retrouver, une grande partie de la ville est ici. » Une fois de plus, Sören comprit tout de suite où ils voulaient en venir. Un coup d’oeil à la foule, aux joueurs, il voyait leur inquiétude, la ressentait. Mais son regard se posa plus longuement sur @Miranda Hewitt, la mère du garçonnet. Il réapprenait à peine ce que c’était que d’être père, mais il ne pouvait pas imaginer ce qu’il ressentirait si c’était sa fille, sa Juliet.
« Votre attention s’il vous plait. » Commença la Maire Birdwell. « Notre shérif et ses officiers vont tous nous escorter dans le gymnase. Merci de ne pas faire d’esclandre et de vous y rendre dans le plus grand calme. » afin d’éviter tout mouvement de foule, Georgia Birdwell préféra taire la disparition du petit Wesley Hewitt pour le moment. Le plus urgent restait de contenir toute cette foule dans le gymnase. Ainsi, non sans protestation et déception, les habitants s’y plièrent, essayant de récupérer des informations ici et là sans succès ..

TOPIC COMMUN : CONFINEMENT

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· Re: ( season one ) — episode one to thirteen. · Mar 3 Juil - 20:36

season one episode special

In God We Trust.


Tout les ans, c’était la même chose, la même rengaine et la même excitation palpable dans les rues de Windmont Bay. Le soleil se faisait moins discret et les températures plus douces voir estivales, pendant que les jambes se dénudaient et les habitants arboraient fièrement leur paire de lunettes en terrasse. Pas de doute, l’été était bien là. Pour la Maire Birdwell, été, était aussi synonyme de fête nationale. Car ici, dans cette petite bourgade de l’Oregon, on ne lésinait pas sur les moyens. Et au delà d’avoir l’esprit patriotique et une volonté de faire la fête pour chasser les idées noires, le 4 juillet était une véritable institution à Windmont Bay. Les festivités s’étalaient sur trois jours. Cela débutait dès le 2 juillet en milieu de journée, autour d’un grand barbecue au Redwood Park. Tout les habitants se retrouvaient pour célébrer le coup d’envoie de la fête nationale et de la saison estivale. On pouvait d’ailleurs distinguer une scène qui se montait progressivement un peu plus loin, offrant dans la soirée, une scène ouverte aux artistes locaux souhaitant se produire. Et la programmation promettait d’être alléchante cette année..  Bien sur, la municipalité s’était interrogée sur le bien fondé du festival en vue des évènements récents. Toutefois, les habitants avaient bien besoin d’un moment comme celui-ci. Le 3 juillet ils avaient ainsi la possibilité de se retrouver à la caserne de la ville pour participer à l’évènement caritatif de l’année. Sami Harsha ayant eu l’idée d’instaurer un kissing booth pour l’occasion, une idée plaisant déjà aux plus jeunes comme aux plus grands. Une idée aussi amusante que lucrative pour la cause que lui et les pompiers de la ville ont décidé d’aider cette année. Ou encore apprécier la beauté du cadre splendide qu’offre la ville depuis la grande roue installée à la fête foraine de la famille Rose sur le port. Offrant une vue imprenable sur le feu d’artifice lancé depuis l’emblématique phare de la ville pour le grand final du 4 juillet.
L’ambiance festive se ressentait dans toute la ville, tous brandissait leurs drapeaux tout en balançant des cotillons en veux-tu en voilà dans les rues décorées pour l’occasion. Un moment important pour la ville et ses habitants, qui, l’espace de trois jours, mettaient de côtés les différents du passé pour célébrer leur unité dans des élans de sourires presque sincères…

TOPIC COMMUN : KISSING BOOTH
par @sami harsha

TOPIC COMMUN : FÊTE FORAINE
par @brandon rose

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· Re: ( season one ) — episode one to thirteen. · Dim 8 Juil - 8:25

season one episode six

« La douleur ... Vous devez arriver à la surmonter. Espérer qu'elle disparaisse d'elle-même, espérer que la blessure qui la causé se referme. Il n'y a pas de solutions, pas de remèdes miracle. Vous devez respirer à fond et attendre qu'elle s'estompe. »


Les postes de télévision étaient allumés dans chaque foyer de Windmont Bay. La disparition de Lucas Pembroke, puis de Wesley Hewitt, avait suscité de nombreuse réaction, mais c'était bien la peur de subir une nouvelle fois cette situation de 98 qui était dans l'esprit de chacun. Une malédiction s'était-elle attardée sur notre petite ville ? La question résonnait avec ce sentiment atroce de déjà vu. Pourquoi l'histoire reprenait-elle, vingt plus tard ? Un anniversaire bien trop difficile à revivre. Et malgré l'angoisse, malgré la peur qui obligeait chaque habitant à se poser une foule de questions, c'était bien l'espoir de retrouver ces deux enfants qui animait la Maire Birdwell et les membres du bureau du shérif.

Madame Birdwell tapota doucement sur le micro afin d'en vérifier son fonctionnement, alors q'une flopée d'habitants se tenaient là, devant elle, dans l'attente d'une déclaration, pendant que d'autres attendaient impatiemment devant leur écran. Elle le savait, rien de ce qu'elle n'avait à dire ne serait bénéfique à Windmont Bay. Son rôle, bien que louable, était plus difficile en ces moments sombres. Quelques secondes de silence, et la voilà bien ancrée dans son statut de Maire. « Mesdames et Messieurs, suite à la seconde disparition dont nous avons été victime, nous avons décidés de mettre en place un couvre-feu qui prendra effet dès ce soir, à partir de 21h. » Une nuée de hurlements se firent entendre, puis des sifflements, ainsi que de nombreuses voix qui s'élevaient à l'attention des deux disparus. La foule commença à s'agiter, peu encline à vouloir respecter cette ordre bien trop répressif selon elle. Après tout, est-ce que toute la ville devait subir un tel acharnement ? Les forces de l'ordre n'étaient-elles pas en mesure de faire quelque chose ? « C'est une honte, nos enfants ne sont plus en sécurité ! Votre couvre feu ne sert à rien ! » hurla @Inej Ryker à l'attention de la Maire qui ne répondit guère à cette attaque. Elle jeta un bref regard aux adjoints du shérif, se demandant s'ils devaient intervenir une nouvelle fois mais hormis un brouhaha généralisé, aucun autre mouvement de foule ne se fit observer. « Ceci est une mesure de sécurité et chacun d'entre vous peut participer aux patrouilles que nous allons mettre en place à la tombée de la nuit. » continua-t-elle avec aplomb alors que des discussions se firent entendre de ci, de là. Une idée qui semblait plaire aux habitants de la ville, bien qu'elle ne résoudrait en rien le fond du problème : avait-on des nouvelles de ces deux enfants, et réussirait-on à se sentir à nouveau en sécurité à Windmont Bay ? « Pour l'instant, hormis le morceau de vêtement retrouvé, nous n'avons pas de nouvelles pistes concernant la disparition de Lucas et de Wesley mais nos équipes, nos forces de l'ordre, travaillent d'arrache pied et continuent les interrogatoires. » Une nouvelle qui raisonna durement devant la mairie, alors qu'un silence déchirant se fit entendre. @Parker O'Brien, petit nouveau chez le shérif, dû observer cette scène avec un désarroi profond, se questionnant même leur capacité à retrouver ces enfants.

Petit à petit la foule se dissipa, la boule au ventre et les pensées tourmentées. Mais, tous, ou presque, eurent le réflexe de s'avancer vers les officiers du shérif, afin de proposer leur aide pour les rondes de nuit. Après tout, ils étaient tous parents, grands-parents, frère ou soeur et enfant de quelqu'un, quelqu'un qui aurait pu subir le même sort que Lucas et Wesley. Et malgré la complexité de la situation, c'était bien ce sentiment d'entre aide et de cohésion qui émanait.
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· Re: ( season one ) — episode one to thirteen. · Dim 12 Aoû - 15:06

season one episode seven

Il arrive qu'on joue la comédie, comme pour se convaincre que nos secrets ne sont pas si terrible que ça. Oui, le jeu du « faire semblant » est d'une simplicité infantile. On commence par se mentir à soi même, et si les autres croient à nos mensonges, on a gagné.


Le sort semblait s’acharner sur les habitants de Windmont Bay. Un air de déjà-vu qui avait laissé un goût amer dans la bouche de ceux qui avaient vécus les disparitions de 98. Les erreurs commises par le passé n’avaient pas servi de leçon : la paranoïa s’empara de la ville sans que l’on puisse y remédier.

Douglas Weaverly était satisfait de l’avancée de son enquête. La description d’un individu suspect, c’était un pas de plus. L’étau se resserrait, doucement mais sûrement, et il était confiant : cet homme serait bientôt arrêté. Ce n’était plus qu’une question de temps maintenant mais ses hommes et lui redoublaient leurs efforts pour trouver le coupable. Il était hors de question qu’il ne connaisse le même sort que l’ancien shérif de Windmont Bay. « @Seraya Benítez ! Allez apporter les dernières informations dont on dispose au Maire. Et prenez un cadet avec vous. » ordonna-t-il. « Je veux que l’on retrouve ce type. » ajouta le shérif, en collant sur le grand panneau d’affichage la description de l’individu recherché à la vue de l’ensemble des employés du Sheriff Office. « Et faites-moi dégager ce foutu journaliste. Il en a assez fait. » grogna Weaverly à l’encontre de Frank Caroll. Ce dernier, toujours à la recherche du scoop de sa vie, se comportait comme le pire des prédateurs, rôdant autour du bureau du shérif à la recherche de la moindre information à se mettre sous la dent. Mais il gardait jalousement les quelques informations supplémentaires qui venaient compléter le profil du suspect qui se dessinait peu à peu. Contrairement aux disparitions de 1998, les enfants cette fois-ci avaient disparu un à un. Douglas Weaverly avait émit l’hypothèse dès la disparition du petit Pembroke qu’il s’agissait d’un copycat et non du même responsable qu’à l’époque. En effet le shérif O’Hara avait affirmé, vingt-ans en arrière, qu’Eddie Barnes -principal suspect- n’avait pas pu agir seul pour enlever les quatre enfants. Aujourd’hui, il s’agissait d’un homme seul et le principal suspect avait changé ..

Eddie Barnes était le mouton noir de Windmont Bay, ce n’était un secret pour personne. S’il n’avait jamais été reconnu coupable pour les disparitions de l’année 98, les suspicions autour de lui étaient toujours aussi fortes vingt-ans après. Pour beaucoup, il était le coupable idéal, et alors que l’Histoire semblait se répéter, son inquiétude ne faisait que grandir. Derrière les rideaux sombres de sa maison isolé, il pouvait voir les passants jeter des regards noirs à son encontre. Il n’osait plus sortir de chez lui de peur de se retrouver face à une foule en colère contre lui. Combien de temps devrait-il attendre avant que @Jackson Bradbury ne débarque pour le rouer de coups à nouveau ? « Vous n’avez rien à craindre, Monsieur Barnes. Vous étiez chez vous, sous surveillance le soir de la disparition de Wesley. » dit le Chief Deputy, @Eckart Frobisher en croisant les bras. Sa voix se voulait rassurante. « Nous vous savons innocent. Cette fois-ci, du moins. » ajouta Eckart, en s’éloignant alors qu’on s’adressait à lui à la radio.

La description de l’individu suspect se répandit dans les foyers de Windmont Bay. Rappelé à la radio régulièrement, tous savaient à présent qu’un homme d’une trentaine d’années avait été aperçu en compagnie de l’enfant quelques minutes avant de disparaitre. Ils étaient nombreux à correspondre à cette description. Mais pour le shérif Weaverly un homme se détachait du lot. Quelques jours avant la disparition du petit Wesley Hewitt, ses doutes s’orientaient vers le personnel de l’école. Et quel coupable idéal que @Samson Webber le coach sportif des jeunes recrues des Beavers? Toutefois, ce dernier avait été vu en compagnie de son équipe ce soir là et n’avait pas pu s’emparer de l’enfant. De plus, il était trop jeune pour coller à la description faite grâce aux nombreux témoignages récoltés durant le confinement. Un autre homme se détachait très clairement aux yeux du shérif. @Liam O'Herlihy. Cet ancien militaire s’impliquait beaucoup dans l’affaire et faisait de lui le coupable idéal. Bien sur, d’autres hommes pouvaient correspondre à la description, somme toute assez vague, du suspect. Appelez ça une intuition, le flair d’un bon flic, mais Douglas Weaverly mettrait sa main au feu que @Liam O'Herlihy n’était pas innocent. Une question demeurait en suspend, quel était le motif?

Oui, l’affaire suivait son cours et en dépit d’une nouvelle disparition à déplorer, cette dernière avait permis au Sheriff Office de récolter de nouvelles informations essentielles. Ce n’était plus qu’une question de temps avant que le coupable soit mit derrière les barreaux. La véritable inquiétude désormais qu’advenait-il des enfants? Lucas Pembroke et Wesley Hewitt étaient dans les prières de chaque habitant de Windmont Bay, tous pensaient aux enfants en espérant qu’ils seraient retrouvés sains et saufs le plus rapidement possible.
Oui, il fallait espérer ..

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· Re: ( season one ) — episode one to thirteen. · Sam 15 Sep - 9:46

season one episode eight

Tout le monde a besoin d'une jolie maison en banlieue, surtout pour que les voisins ne se doutent jamais de ce qui se passe à l'intérieur.


Du haut de ses dix ans, Elia Horsfall était un rayon de soleil pour son père, Joe et son oncle, @Reggie Horsfall. Adorable et souriante, Elia Horsfall était pour beaucoup le portrait de l’enfant idéal. Ses professeurs faisaient l’éloge de sa personnalité enjouée, de son intelligence et de la sympathie qu’elle démontrait au quotidien, venant en aide à ses camarades lorsque ceux-ci en avaient besoin. A la tête d’un petit club de passionné d’animaux marins, il n’était pas rare de croiser la jeune fille accompagnée de ses amis sur les plages de Windmont Bay afin de ramasser les déchets qui s’échouaient sur le sable fin. Tous s’accordaient pour dire qu’Elia Horsfall était un modèle, promise à un grand avenir. Hâtant le pas pour regagner sa maison alors que le ciel grondait, la jeune fille ne prêta pas attention au véhicule blanc qui ralentissait à sa hauteur, ni même à l’homme qui en sortit précipitamment. Et le hurlement de terreur qu’elle poussa lorsqu’il se saisit brusquement de son bras fut étouffé par le tonnerre et le bruit des sirènes des voitures du Windmont Bay Sherrif Office qui se dirigeaient à toute allure de l’autre côté de la ville.

Loin de se douter du drame qui se déroulait à une centaine de mètres de là, @Alec Osario essayait de calmer @Oliver Winters. Paniqué et ayant du mal à conserver son calme, l’adolescent désirait rentrer chez lui et retrouver ses proches. Les paroles réconfortantes du deputy et de @Miles Jenkins ne semblaient pas faire effet sur lui. « Je ne sais pas, tout s’est passé très vite. » répéta le jeune Oliver. « Il y avait cette vieille voiture blanche qui me suivait. Et puis à un moment, un homme est sorti. Il portait une casquette et des lunettes de soleil. » Tremblant, encore sous le choc de cette tentative d’enlèvement ratée, il avait encore du mal à croire qu’il avait réussi à se débattre aussi férocement pour que le ravisseur abdique, permettant à Oliver de trouver refuge dans la première maison sur son chemin. Miles lui avait ouvert sa porte alors que le moteur de la voiture vrombissait dans la rue, le kidnappeur fuyant les lieux. « Tu es en sécurité maintenant, Oliver. » Le ton de @Parker O'Brien le partenaire d’Alec, se voulait réconfortant et rassurant. Derrière eux, plusieurs de ses collègues garait leurs véhicules, le Sheriff avait lui-même fait le déplacement pour entendre à son tour le précieux témoignage du garçon.

Grâce à Oliver, un portrait-robot fut imprimé et distribué en masse. Douglas Weaverly rappelait sans cesse à ses employés que cette personne devait être appréhender dans les plus brefs délais. Il était temps que cette affaire soit réglée, les petits disparus retrouvés et cette histoire, un lointain souvenir. Et si la nouvelle de la disparition de la petite Elia Horsfall choqua la ville, le Sheriff Office et les autorités de Windmont Bay avaient espoir : le ou les coupables seraient bientôt conduit devant la justice. La liste des suspects se réduisait un peu plus chaque jour, mais un nom, un nom continuait d’y apparaitre : @Liam O'Herlihy. Les suspicions du Sheriff envers l’ancien militaire semblaient se confirmer. Douglas pouvait le sentir : bientôt, les masques tomberaient.

Le lendemain matin, les habitants de Windmont Bay se levèrent sous un ciel menaçant. La météo s’accordait avec l’humeur générale des habitants : maussade et en colère. @Liam O'Herlihy  pouvait sentir qu’une tempête s’approchait. Il était cependant loin de se douter qu’il allait se retrouver en plein cœur de l’œil du cyclone alors que son nom apparaissait en première page du Windmont Bay Bulletin, la liste des suspects sur l’affaire des disparitions ayant fuité dans la presse locale. Au loin, le tonnerre se fit entendre, annonçant le chaos qui allait s’abattre dans les prochains jours.


(clique)


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· Re: ( season one ) — episode one to thirteen. · Dim 14 Oct - 9:48

season one episode nine

Les gentils portent des chapeaux blanc, et les méchants des chapeaux noirs. C'est ainsi que les enfants différencient le Bien du Mal. Mais ils apprennent vite que les méchants n'ont pas toujours l'air aussi méchant que ça.


Il était impossible pour Lucas Pembroke, Wesley Hewitt et Elia Horsfall de savoir où ils se trouvaient. La faible lumière de la veilleuse ne suffisait pas à éclairer la pièce sombre. Leurs petits yeux fatigués ne leur permettaient pas de découvrir le moindre indice de l’endroit où ils étaient retenus. L’humidité régnait en maitresse des lieux, des gouttes d’eau s’écoulaient sans interruption alors qu’ils grelottaient de froid, les maigres couvertures offertes par leur ravisseur seules sources de chaleur à leur disposition. Les trois enfants étaient blottis l’un contre l’autre sur un matelas, éprouvés par une situation qui les dépassaient. Qu’avaient-ils fait ? Une question qui se répétait, sans fin. Les trois enfants scindaient leurs souvenirs pour essayer de trouver la réponse. Une réponse qui leur permettrait de comprendre pourquoi. S’agissait-il d’une vengeance ? Les adultes de Windmont Bay conservaient tous des squelettes dans leurs placards mais il n’était pas rare que les masques finissent par tomber. Mauvais endroit au mauvais moment ? Difficile pour Lucas, Wesley et Elia de le savoir. Chaque jour qui s’écoulait amener son lot de questions. Est-ce que leurs parents les recherchaient ? Est-ce que la police était impliqué ? Qui était leur kidnappeur ? Les réponses, elles, étaient de plus en plus rares.

Premier enfant disparu, le petit Lucas Pembroke était le plus touché par la situation. Ses yeux étaient cernés, son visage marqué par ses nombreux pleurs. Bien sûr, il pouvait compter sur ses deux camarades pour le rassurer mais leurs paroles n’étaient rien à côté du réconfort que sa mère pouvait lui apporter quand il était triste. Cette dernière lui manquait terriblement. Wesley Hewitt désirait, lui aussi, retrouver sa mère, @Miranda Hewitt ainsi que son oncle @Jay Hewitt, et ses frères. Ils avaient l’habitude de sortir en famille, passer des bons moments tous ensembles et s’il avait envie parfois de passer du temps seul, il réalisait maintenant que la solitude n’était pas aussi agréable qu’il l’imaginait. Elia Horsfall faisait de son mieux pour garder la tête haute et se montrer courageuse, comme son oncle @Reggie Horsfall lui avait appris. Elle avait traversé de nombreuses épreuves et si elle avait peur, elle voulait rendre son oncle et son père fiers d’elle. Elle en était sûre, les secours arriveraient bientôt.

La porte de la pièce s’ouvrit, faisant sursauter les trois enfants. Devant leurs yeux effrayés, l’Homme, comme ils l’avaient surnommé, pénétra en prenant bien soin de refermer la porte derrière lui. Malgré les remords qui rongeaient ce dernier, il n’avait pas le choix. Son plan était en route et faire marche arrière était inacceptable. Il avait tant perdu, c’était à son tour de remporter une victoire. « Bonsoir les enfants. » sa voix se voulait réconfortante, chaleureuse mais difficile pour lui de nouer un contact avec ses trois petites victimes. « Je vous ai apporté des burgers. » Il déposa un sac brun sur le sol avant de s’agenouiller, étudiant attentivement les réactions des enfants. « Tout sera bientôt terminé. » L’Homme soupira, lui aussi fatigué par une situation à laquelle il ne s’était pas aussi bien préparé qu’il le pensait. Les enfants l’étudièrent en retour, essayant de discerner son visage. Était-il quelqu’un de leur entourage ? Quelqu’un qu’ils connaissaient ? « J’amènerais de nouvelles couvertures demain. » Sans plus un mot, il se redressa et se dirigea vers la porte d’entrée de la cache, la refermant doucement derrière lui, abandonnant une nouvelle fois Lucas, Wesley et Elia dans un décor dont ils garderaient le souvenir pour de nombreuses années.


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· Re: ( season one ) — episode one to thirteen. · Dim 11 Nov - 13:50

season one episode ten

Nous savons à quoi ils ressemblent, nous savons comment ils s'habillent, et nous savons comment ils se comportent. Oui, nous pouvons tous reconnaitre les mauvaises personnes. Et lorsque nous les voyons arriver, nous faisons ce que nous avons à faire pour nous protéger.


Aux yeux des habitants, l’enquête piétinait. Aux yeux des parents, de Miranda Hewitt ou Reggie Horsfall, ils craignaient de ne jamais revoir leurs enfants. Pour la Maire Birdwell, c’était tout simplement un scandale. Ses coups de téléphone répétés, ou visites incessantes au bureau du shérif ne passaient pas inaperçus. Ces disparitions faisaient la une de la presse locale et nationale. Quelques semaines plus tôt les yeux du pays étaient tristement braqués sur Windmont Bay pour l’inauguration du monument en l’honneur de ces quatre garçons toujours portés disparus. La plus triste affaire pour cette ville portuaire si tranquille. Pourtant, comme un pied de nez à ces évènements, coïncidant étrangement à une date importante, voilà que cela recommençait. Et une fois de plus, la police semblait impuissante. Georgia Birdwell voyait sa ville et son shérif se ridiculiser devant le pays tout entier et ses entrailles bouillonnaient de fureur. Si ses conseillers n’y voyaient là que la rage d’une politicienne en campagne perpétuelle, toujours désireuse de gagner et donner la meilleure image d’elle-même à travers cette petite ville. Il serait bon de se souvenir qu’elle était avant tout mère et grand-mère, et était déjà là lors des premières disparitions. Se confronter aux visages des familles, aux inquiétudes de ses administrés sans savoir quoi dire pour les rassurer, quelles réponses apporter.. C’était insoutenable.

Douglas Weaverly était extatique, il avait réuni tout ses effectifs face à un tableau où trônait tout les éléments de l’enquête. Un mug de café dans une main, un marqueur dans l’autre, il faisait les cent pas devant son équipe constituée d’une poignée d’hommes et de femmes. Dans une petite ville comme Windmont Bay, les effectifs étaient assez réduits, mais chacune de ses personnes avait une place déterminante dans une affaire comme celle-ci. Chaque regard était important et il était essentiel pour attraper le coupable, mais surtout retrouver les enfants, qu’ils puissent tous avoir les éléments en main. D’autant plus maintenant, qu’ils en étaient tout proche. « Nous savons désormais avec certitude qu’il s’agit d’un homme blanc entre 40 et 50 ans. Ce dernier agit vraisemblablement seul et suit un plan pré-établi. L’enlèvement de la petite Elia Horsfall n’était pas prévue et nous laisse supposer avec la tentative sur Oliver Winters, que ce dernier tente de recréer la configuration de 1998 en enlevant quatre garçons. » commença-t-il à résumer face à tout ces regards braqués sur lui. « Devons-nous nous attendre à une quatrième tentative dans ce cas? » souleva ainsi judicieusement Iyovi O’Hara. « Non, nous ne pensons pas. » intervint ainsi Eckart Frobisher, prenant le relai de son supérieur. « L’erreur commise avec Oliver Winters a faillit l’exposer, une quatrième tentative serait risquée pour lui. Nous pensons donc qu’il va s’arrêter là. » Conclut ainsi le chief deputy toutefois prêt à répondre aux prochaines questions. « Il s’agit donc d’un ‘copy cat’? Encore que l’on ignore toujours ce qui est arrivé à ces quatre enfants. » le shérif baissa les yeux, orientant son regard vers son mug de café froid qu’il tenait entre ses mains depuis plusieurs minutes. Oui, ils n’avaient toujours pas de réponse à cette question et en vue d’une affaire plus urgente, ils ne pouvaient s’attarder sur ces enfants. Triste constat que de penser qu’il était possible que, jamais, ils ne retrouvent ces enfants. « Nous pensons que cet homme était présent lors des faits de 98 et qu’il essaie ainsi de recréer une affaire qu’il n’a pu résoudre qu’il a vécu comme un échec dans le but d’y apporter une fin heureuse cette fois-ci, être vu en héros. » les regards se tournaient alors vers la jeune Iyovi O’Hara. Car personne à Windmont Bay n’a oublié le désaveux de ce shérif apprécié de tous, son départ prématuré tandis qu’il était incapable de résoudre cette enquête et de ramener, sains et saufs des enfants à leur famille.

Ce n’était plus qu’une question de temps désormais, s’ils n’avaient pas encore assez de preuves concrètes, leurs soupçons les mèneraient tout droit à une arrestation leur permettant enfin d’interroger un suspect sérieux susceptible de leur donner les réponses manquantes. Le shérif Weaverly était bien décidé à faire craquer cet homme et obtenir ses aveux et la localisation des enfants. Il était certain que les nerfs de ce dernier finiraient par lâcher très vite donnant ainsi tout ce qu’il manquait pour le mettre à l’ombre pour les prochaines années à venir. « Et nous allons nous rendre à son domicile! Que chacun reprenne son poste, Frobisher, Danvers avec moi. Il me semble que nous avons quelques questions à poser à cet homme. » Plus qu’une question de temps.

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· Re: ( season one ) — episode one to thirteen. · Sam 15 Déc - 9:37

season one episode eleven

Chacun attend Noël avec impatience et il y a une raison à cela. Ce n'est pas tant les réunions de famille, les retrouvailles. Ni le plaisir de déguster un délicieux lait de poule. Ni le baiser inattendu sous la branche de gui. Ni même le cadeau que nous offrira l'être cher qui justifie cette impatience. Non, nous avons hâte de voir arriver la saison de Noël parce que nous savons que c'est aussi le temps des miracles...


Un épais brouillard recouvrait la petite ville de Windmont Bay en ce samedi 15 décembre. Les fêtes de fin d’année approchaient à grand pas et nombreux étaient les habitants à se préparer pour célébrer Noël. Ce n’était cependant pas le cas de Frank Caroll. Les traits tirés par la fatigue accumulée ces dernières semaines, les insomnies s’étaient intensifiées depuis qu’il se connectait plus régulièrement, et de manière illégale à la station de radio du Windmont Bay Sheriff Office, le bulletin d’information du 9 décembre l’obligeant à prendre de nombreux risques pour s’assurer que son plan suivait son cours. Le journaliste était loin de se douter du piège qui se refermait sur lui. Son amateurisme le rattrapait, le scénario qu’il avait imaginé rencontrait des péripéties auxquelles il n’avait pas pensé. Son nom revenait de plus en plus dans les conversations des officiers, maintenant que la théorie d’un copycat était envisagé. Chaque jour, la panique le rongeait plus que le précèdent. Et c’était ce que le sheriff et les forces de l’ordre espéraient. La panique conduisait à l’inattention. L’inattention à l’erreur. Que le suspect commette une erreur était le souhait des forces de l’ordre. Une simple erreur qui permettrait enfin d’apporter des réponses à une enquête qui piétinait depuis bien trop longtemps maintenant. Luttant contre le sommeil, le sang du cinquantenaire se glaça soudainement alors qu’un officier du Windmont Bay Sheriff Office prononçait les mots qu’il craignait tant : « Nous avons un mandat de perquisition pour fouiller le domicile de Caroll. »

Lucas Pembroke grelottait. Le froid de décembre pouvait se faire ressentir entre les quatre murs du bunker. Malgré les couvertures supplémentaires, il était impossible pour le garçonnet de se réchauffer, lui qui était maintenant porté disparu depuis un peu plus de dix mois. « Prends ça. » lui souffla la petite Elia Horsfall en déposant son manteau sur les épaules frêles de son ami. La petite fille frissonna en sentant l’air gelé sur sa peau et se tourna pour faire face à Wesley Hewitt. Ce dernier se tenait à l’écart, observant la porte du bunker qui s’ouvrait, leur ravisseur apparaissant. Perturbé, l’Homme ne semblait pas être dans son état habituel. « Je… Je ne viendrais plus pendant quelques jours. ». Le ton était froid, l’Homme semblait préoccupé, inquiet. Il n’était pas aussi serein que d’habitude, son front était perlé de gouttes de sueur. Sur le sol du bunker, il déposa un sac à dos. « Vous trouverez de quoi vous nourrir. » ajouta le cinquantenaire avant de regarder chacun des enfants. Difficile pour lui de ne pas éprouver des regrets à l’idée du mal qu’il causait à ses petites victimes ainsi que leurs familles. C’était le dernier chapitre de son œuvre, la gloire lui était à porté de mains. Ce n’était pas le moment de fauter. Et pourtant, l’Homme venait de commettre une erreur. Une erreur grossière qui avait sauté aux yeux de Wesley Hewitt. Distrait par l’état de santé du petit Lucas Pembroke qui apparaissait plus faible chaque jour, l’Homme se laissa surprendra par Wesley qui se précipita sur la porte mal fermée du bunker, disparaissant dans la pénombre sans jeter un regard derrière lui, laissant l’Homme sous le choc alors qu’un mince sourire rempli d’espoir se dessina sur le visage d’Elia Horsfall.

Recueilli par @Ciar Kearney qui téléphona aussitôt au Shérif, le témoignage de Wesley permit rapidement d’identifier Frank Caroll comme le ravisseur. Les locaux du Windmont Bay Sheriff Office se vidèrent en un claquement de doigt, des unités se dispersèrent en deux, un groupe fonçant au domicile de Caroll et le second vers le bunker où Elia et Lucas se trouvaient encore. Le cœur battant, tous éprouvaient une grande satisfaction à l’idée que le suspect serait bientôt confronté à la justice et les enfants réunis avec leurs familles pour célébrer les fêtes de fin d’année. Un vrai miracle de Noël, en avance. Alors que dans la ville, la rumeur se répandait comme une trainée de poudre, les secours accédèrent au mystérieux bunker, venant à la rescousse des deux dernières victimes. Le cauchemar se terminait à son tour pour Elia et Lucas. A quelques kilomètres de là, les forces de l’ordre arrivèrent en trombe, bouclant la rue dans laquelle Frank Caroll vivait. Sa maison fut bientôt fouillée de fond en comble avant qu’ils ne se rendent à l’évidence : le suspect n’était pas là.

Et si l’ensemble de la ville célébrait les retrouvailles des trois petits disparus, une seule question subsistait sur toutes les lèvres : ou était donc Frank Caroll ?


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· Re: ( season one ) — episode one to thirteen. · Lun 24 Déc - 15:41

christmas special




i'm dreaming of a white christmas
just like the ones I used to know.


Un épais manteau blanc avait recouvert les toits des cabanons du marché de Noël, arpenter les rues de Windmont Bay, c’était prendre le risque de se retrouver au coeur d’une bataille de boules de neiges entre un jeune couple d’adolescents. De tomber nez à nez face au bonhomme de neige bancale qu’un petit groupe d’enfants tentent de façonner, ou encore rencontrer ce sexagénaire un peu bougon, râlant de devoir affronter cette poudreuse. Pourtant les coeurs étaient plus légers sur cette petite ville côtière. Si un criminel était toujours en fuite, les enfants disparus avaient retrouvés leur famille. Sains et saufs, ils pourraient tout les trois profiter des fêtes de noël auprès de leurs proches pour tenter d’effacer ces derniers mois. Un réveillon comme un nouveau départ, une page qui se tourne, des promesses scellées et des moments de complicité échangés. Dans les airs flottaient de douces odeurs de chocolats chauds, de cannelle ou encore de sapins fraîchement coupés. Des grelots tintaient, des chants de noël raisonnaient ci et là et des enfants affublaient de bonnets et moufles riaient et jouaient dans les allées éclairées et décorées pour l’occasion. Et si l’on pourrait bien se demander où résidait la magie de noël dont on parle si souvent, peut être faudrait-il prêter attention aux petits détails..

Cela passait par des gestes désintéressés, des moments consacrés aux autres. Ainsi pour la troisième année consécutive, @Michaela Hyland avait enfilé son tablier et mettait ses services au profit du repas organisé pour les plus démunis, avec William comme petit assistant. Si elle n'était pas la meilleure des cuisinières, l'institutrice ne se débrouillait pas trop mal et était ravie de partager ce moment avec les autres bénévoles et les personnes dans le besoin, plutôt qu'en tête à tête à la maison avec son fils où ils ne feraient aucun bien. Un réveillon que cette jeune mère de famille avait décidé de consacrer aux autres, apprenant dans la foulée des valeurs essentiels à son fils. Des valeurs qu’il pourrait un jour transmettre au reste de son entourage, à ses amis à des connaissances. Une bonté d’âme fort heureusement répandue à Windmont Bay, puisque comme tous les ans, @Garett Nowosielski participait, lui aussi, en tant que volontaire au Christmas dinner, distribuant repas aux plus nécessiteux et sourires chaleureux à quiconque traverserait les portes. La seule différence, cette année, était qu'il avait à ses côtés la somptueuse @Marnie Darnley qui remplissait autant son coeur que celui des plus pauvres. Eux l’avaient bien comprit en tout cas, ce n’était peut être guère peu dans une vie, un repas chaud en compagnie d’autres personnes dans le besoin. Une soirée coupée du monde, du reste de leurs soucis où pendant quelques heures le temps s’arrêtait pour laisser la magie de Noël opérer et alléger le coeur de ces personnes qui comptaient sur les sourires de ces bénévoles pour réchauffer leur coeur solitaire. @Etta Moreno en avait conscience mais pour elle, le réveillon ravivait des souvenirs pénibles d’une autre vie. Plus d’un Noël lui avait été volé, arrachée à sa famille, la jeune femme avait accueillit avec soulagement le retour des enfants disparus. Lui rappelant ainsi que bien des enfants n’auraient pas la chance, ce soir, de découvrir des cadeaux au pied d’un sapin entouré de leur famille. Et, comme chaque année, Etta emballa quelques cadeaux qu’elle déposa à un orphelinat de Portland à ceci près que @Leigh Phillips avait, cette fois-ci, décidée de l’accompagner dans son périple, avant de se retrouver toutes deux face à une tradition remontant à leur enfance. Si cela aurait pu faire partie de ces souvenirs douloureux, Etta avait bien trop de tendresse pour la jolie blonde. Un verre de lait de poule à la main, elles regardèrent tout deux des lanternes s’envoler empreintes de voeux formulés. Et si de leur côté il s’agissait de volontariat, d’un instant offert à ceux qui en avaient le plus besoin, d’autres à Windmont Bay consacraient leur temps aux autres, à les aider, à les sauver. Oui, même le soir du réveillon. C’est alors, que profitant d'une accalmie aux urgences, @Anton Luthor se posait sur un des brancards d'une salle d'examen avec un plat réchauffé, préparé avec soin par sa mère qui refusait qu'il mange une crasse pour le réveillon. Il en profita pour jeter un oeil à ses messages qui affluaient, partagés entre les voeux de noël et ceux d'anniversaire. Son sourire s'étira en découvrant que son ex petite-amie ne l'avait pas oublié, sourire qui se fana dés lors que son biper se mit à vibrer dans sa poche, le rappelant à l'ordre. Faire don de sa personne, de son temps ou de vieilleries qui auraient pu finir à la déchèterie et qui retrouveraient, dans les bras d’un enfant, une seconde vie. C’était ainsi le choix de ces quelques personnes, profitant malgré tout pour passer ces instants en bonne compagnie ou se réchauffer le coeur de quelques messages ou sourires échangés avec des inconnus.

Pour d’autres en revanche, Noël était une affaire de famille des plus sérieuses. Et qu’importe la taille de la tablé le tout n’est-ce pas d’être ensemble? Chez les Bradbury, la tradition réunissait toute la famille dans l’ancienne maison parentale de @Jackson Bradbury et @Samantha Bradbury. Cette année encore, @Mila Zvonareva était de la partie et avait activement participé aux décorations avec Aaron. Mais une nouvelle tête se tenait cependant autour de la table : @Peter O'Reilly, qui avait plus que mérité son invitation quand on voyait le ventre maintenant bien arrondi de Sam. Il aurait l’honneur de jouer le Père Noël d’ici quelques heures ! Quoi de plus beau après tout que le sourire lumineux d’un enfant face à un sapin orné de toutes ses plus belles décorations? Chez les Hewitt on le savait très bien. Tandis que @Jay Hewitt apportait les cartons de décorations qui logeaient dans le garage familial, @Miranda Hewitt, accompagnée des ses trois enfants, posait la dernière guirlande sur le sapin. Un moment de complicité et de gaieté dans une famille qui a connu de nombreuses épreuves tout au long de l’année et qui ne peut qu’apprécier un peu plus la magie de Noël alors que le petit Wesley a enfin rejoint les siens. Ainsi, plus d’un sapin avait le droit à ses guirlandes, angelots et autres étoiles en son sommet. Plus d’une famille s’affairait de tout côtés avec un petit cantique de Noël pour donner le ton, tandis qu’un délicat fumé de dinde rôtie parfumait l'atmosphère chaleureuse qui régnait en maître dans la maison des Schaeffer-Lancaster alors que @Charlotte Lancaster tentait de ne pas éclater de rire face à la mine ravie de Harry, ce dernier s'échinant à tirer sur la longue barbe blanche revêtue par @Beckett Schaeffer. Pour un premier Noël, c'était une réussite. Pour d’autres, c’était aussi l’occasion de laisser exploser son imagination et son talent pour faire plaisir aux plus jeunes, comme @Vesper Chapman. Un affreux pull de Noël enfilé par-dessus la salopette en jean lui faisant office de bleu de travail, elle passait les fêtes à Windmont Bay, auprès de la famille de son père. Regardant les enfants courir partout autour de la crèche de bois qu’elle avait confectionnée et rire aux éclats en déballant leurs hautes piles de cadeaux, elle affichait un sourire en demi-lune, heureuse de constater que la magie de Noël opérait même sur les familles les plus dysfonctionnelles. Et réunir des fratries cela pouvait vite devenir tâche ardue, même dans les familles les plus unies. Prenez les O’Hara par exemple. Si les parents avaient mit les petits plats dans les grands, ravis de recevoir cette année la belle @Velma Prichards, un regard bienveillant sur le ventre arrondi de la gymnaste et sur le couple qu’elle formait avec leur aîné, @Beau O'Hara. @Iyovi O'Hara, la petite dernière prenait sur elle pour offrir sourires et bonne conduite. Pour ses parents dans un premier temps, mais aussi pour son frère. @Alma O'Hara quant à elle, n’y prêtait guère attention. La blonde n’avait pas le coeur à la fête, trop récemment piétiné pour une énième fois. Elle donnait pourtant le change en vidant presque un peu trop vite toutes ses coupes de champagne. Les bulles quoi de mieux pour adoucir un réveillon? Oui, Noël pouvait vite devenir laborieux pour plusieurs raisons. La chasse aux derniers cadeaux dans des centres commerciaux bondés. Une recette de cuisine approximative et des catastrophes inévitables venant ralentir l’avancée des préparatifs. Les Winters eux, rencontraient un problème bien différent. @Tommy Winters observait la table dubitatif, conscient qu'il allait être compliqué -impossible- d'asseoir autour de celle-ci toute la fratrie, son fils @Oliver Winters, @Kate Duggan ainsi que son petit ami @Sami Harsha. Si les Winters n'avaient pas soudainement le luxe d'avoir la folie des grandeurs et ne faisaient en général rien d'exceptionnel pour les fêtes, un sapin flambant neuf habillait le salon cette année, estimant que les derniers mois avaient été rudes pour toute la famille et qu'ils avaient mérité un peu de réconfort pour les fêtes. Du réconfort, n’est-ce pas ce que l’on recherche tous? Derrière un repas de fête, des préparatifs tout un mois durant, un peu de magie éparpillée ça et là reflétant ainsi les espoirs cachés de l’enfant sommeillant en nous. Pouvoir, pendant quelques heures, oublier tout les soucis d’un quotidien harassant pour se laisser envahir par ces instants de bonheur en famille? Déplacements, réunions, projets : alors que chaque autre journée de l’année était outrageusement chargée et soigneusement organisée, l’agenda de @Ryan Davenport laissait apparaître, au moment de Noël, deux pages blanches signifiant 48 heures de répit. 48 heures pour profiter de sa famille, se ressourcer, voir ses proches et simplement reprendre son souffle. Et peut-être était-ce ce dont il avait besoin, après tout ? Une soirée coupé du reste, passée avec la compagnie simple et chaleureuse de sa mère, près de lui, prête à prendre soin de son unique fils. @Scott Danvers posa son regard sur elle et l'observa avec un petit sourire au détour des lèvres, les gants de cuisine enfilés sur ses doigts pour pouvoir récupérer à sa place la viande qui cuisait depuis plusieurs heures. Ils avaient eu quelques conflits, quelques problèmes, et pourtant ça ne les empêchait pas de se retrouver ce soir, l'autre comme seule compagnie nécessaire au premier. Sous le sapin, juste deux cadeaux trônaient, mais ça lui convenait ; il n'avait pas besoin de plus, quand il savait qu'il pouvait toujours venir la retrouver en cas de détresse. Ce qui n’était pourtant pas le cas de tout le monde et Scott avait bien conscience de sa chance. Et si la notion de famille était parfois tintée de souvenirs douloureux et de regrets, il n’était pas le seul à réaliser sa chance d’en avoir une en dépit des épreuves de la vie. De fait, à défaut de pouvoir se rendre sur la tombe de sa famille à Roswell, @Dimitri Oslov leur rendait hommage en ayant passé une bonne partie de ces deux derniers jours à préparer un dessert typiquement russe. Le tout accompagné d’une bouteille qu’il avait acheté à Saint-Pétersbourg plusieurs mois auparavant. Une attention toute particulière pour passer les fêtes en compagnie des Schades, comme il en avait pris l’habitude. Une tradition à laquelle il tenait tout particulièrement et dont les rires et les saveurs festives sauront faire en sorte de combler l’absence d’un père et d’un meilleur ami. Et @Sofia Schades savourait avec sérénité ce moment d’apaisement auprès des siens, de la présence bienveillante de Dimitri et de celle de sa meilleure amie @Letty Harper qu'elle avait convié pour l'occasion. Car ce soir, elle avait laissé doutes et rancoeurs au placard, retrouvant ainsi le plaisir de passer un moment en famille. Ayant pourtant de temps à autre un regard mélancolique vers la place que tenait autrefois son père autour de la table. Car oui, ce soir plus que jamais, la mélancolie a le don de s’inviter malgré nous, les pensées parfois tournées vers ceux qui ne sont plus parmi nous, ou au contraire, que l’on voudrait près de nous s’en oser l’avouer. Ils ne sont que trois. La grand-mère de @Tomas Varga cuisine en fredonnant (sans trop penser aux factures qui s'accumulent et qu'elle a de plus en plus de mal à payer). Sa mère, quant à elle, dresse la table (en pensant à son fils aîné en prison à qui elle rendra visite le lendemain et en jetant un œil à celui qui lui reste et qu'elle a échoué à protéger). Tomas, lui, est couché sur le canapé et joue avec un porte-clef en forme de raton-laveur qu'il a acheté il y a quelques jours et qu'il n'aura probablement pas le courage d'offrir à @Connor Siringo. Aimer n’est pas toujours chose aisée, peut être un peu plus le soir de Noël, encore que certains sauraient vous prouver le contraire..

Qu’il s’agisse des prémices d’une histoire encore nouvelle, empreinte de cette aura de légèreté. Étreinte par une passion qu’on ne saurait contenir. Ou de relations qui s’étiolent, des façades le temps d’une soirée, les protagonistes prêts à revêtir leurs masques de fête pour donner illusion encore quelques heures. L’amour s’invitait toujours -ou presque- à table. Et quelle surprise @Bertie Hartsfield souhaitait offrir un Noël féérique à sa petite amie @Saga Björck, qui passait son premier réveillon a Wintmont Bay. Il travaillait la décoration depuis des jours, sur le perron de sa caravane. Au chaud sous des plaids, emmitouflés dans un décor de lanternes et de plantes enguirlandées, ils s’offraient leurs cadeaux. Saga avait préparé une naked-surprise, simplement vêtue d’un bonnet et d’une paire de gants. La surprise fut grande, mais pas uniquement pour son petit ami.  Surpris par le spectacle qui leur était offert devant leurs fenêtres, @Ellie Hartsfield et @Lou Hartsfield regardaient la scène avec des yeux effarés. Gêné et amusé, Bertie faisait discrètement entrer sa petite amie à l’intérieur de sa caravane pour profiter seul de son présent. Et si cette surprise eut son petit effet sur toute la famille Harsfield, il en est d’autres qui risquaient fort de pimenter une soirée à l’ambiance déjà électrique. Après un entrainement acharné ponctué par de longs échanges de coups et de réparties caustiques en tout genre, @Zachary Allen avait proposé à @Dillon Carver de venir passer le réveillon chez lui, plutôt que de le passer esseulée devant une rediffusion de Family Man, à s'enfiler le contenu périmé du frigo. Invitation qu'il avait oublié de signifier à sa femme @Devan Allen, qui pour l'occasion avait préparé un festin de rois mais qui n'avait pas prévu d'invités. Cette dernière sembla tendue lorsqu'elle vit la petite blonde entrer dans sa demeure, malgré l'excellent Cabernet-Sauvignon apporté en offrande. Le ton était donné et ce repas allait certainement respecter les principales règles du fiasco. La soirée s’annonçait haute en couleur. Il n’y avait ainsi plus qu’à espérer que le repas serait au goût des convives et puissent ainsi venir apaiser les tensions. Mais parfois, un fiasco ne tient qu’à un fil ou plus précisément, un ruban autour d’un énième cadeau. Et s’il y avait bien une chose qui ne changeait pas avec les années qui s'écoulaient, c'était bien le fait que @Jude Dyer fasse tout au dernier moment. Après avoir couru les magasins pour trouver les cadeaux exigés par sa nièce favorite - et unique - il était en train de les emballer avec la plus grande difficulté, ne maîtrisant pas cet art délicat et se retrouvant littéralement scotché à @Isaiah Dawson qui s'amusait plus de la situation que ne l'aidait véritablement. Une accalmie auréolée de papiers cadeaux éparpillés, de rouleaux de bolduc et de douces retrouvailles. Le chanteur n’était d’ailleurs pas le seul à en avoir une si belle occasion. Ainsi @Benjamin Davis n'avait pas souhaité se rendre à l'établissement où il avait finalement accepté de placer sa mère. Elle ne le reconnaissait pas, il était inutile de fêter Noël. Pourtant, il avait les bras chargés et plutôt que de prendre sa voiture, il avait pris un taxi qui s'était arrêté à une adresse qu'il connaissait bien. Il portait une dinde dans les bras et à peine avait-il sonné à la porte que @Tanja Bazyne lui avait ouvert, surprise, un sourire pourtant niché sur les lèvres. Passer Noël à deux avait des airs d'autrefois, et le temps d'une soirée ils allaient apprécier les retrouvailles. Un moment presque hors du temps. Il ne manquait plus qu’un décor de carte postale où d’autres avaient trouvé refuge dans les montagnes européennes. Les intempéries n'étaient pas toujours synonymes de malchance. @Amber Rusza en prenait conscience ce soir, adossé à l'entrée du salon. Malgré le paysage des montagnes suisses qui se dessinait à travers les baies vitrées, son regard restait rivé sur @Raphaël Desrosiers, s'affairant à décorer un sapin acheté uniquement pour l'occasion du réveillon, un peu plus tôt dans la journée. Oui, ils auraient pu être à Paris, partager un repas avec les parents de ce dernier, alimenter des discussions et d'autres. Mais la soirée qu'ils s'apprêtaient à passer convenait bien mieux au hongrois, dans une intimité qui n'appartenait qu'à eux et offerte par la tempête de neige qui sévissait à l'extérieur. Difficile de ne pas s’émerveiller devant se tableau à la fois simple et romantique, nous laissant rêvasser à des jours meilleurs où, nous aussi, nous pourrons partager une romance de Noël. Malheureusement, tous n’ont pas cette chance. @Brendan Ainsworth passerait Noël tout seul. Il n'avait aucune envie de le passer avec sa grand-mère qui lui ferait un cours sur les origines religieuses et le forcerait à assister à la messe. Il errait dans les rues le pompier, la tête dans les nuages. Il ne savait plus pourquoi il était ici. Ce soir, la drogue était sa seule amie, l'alcool, son salut. Ivre mort, il s'écrasa dans un buisson. Qui se soucierait de lui? Personne.

Les petits détails. Un sourire franc voilé d’un regard triste. Les sous-entendus d’un père qui regrette de ne pas avoir été plus présent. Une main tendue vers un être cher, une bouteille se vidant bien trop vite. Oui l’esprit de Noël réside dans les petits détails, mais si l’on est capable de s’arrêter devant une vitrine soigneusement décorée pour vous faire rêver et voyager. Ou encore devant un sapin étincelant, un sol jonché d’une pile de cadeaux menaçant de s’écrouler à tout moment. Peu sont en revanche capable de voir en leurs proches les signes d’une mélancolie dévorante ou d’une année éprouvante. Un coeur un peu trop lourd n’a-t-il pas sa place à un réveillon? Plus que n’importe quel autre soir de l’année. Puisqu’il est là le véritable esprit de Noël. Ce n’est pas des décorations, une dinde aux marrons ou quelques chansons qui en font une soirée magique. Ils ne contribuent qu’à instaurer une atmosphère particulière. Mais chacun est capable de faire de Noël une fête. Pour soi, mais surtout pour les autres. Noël c’est avant tout du partage. Pour de parfaits inconnus, pour notre famille, la personne qui nous est cher. En toute modestie ou en extravagance, à la convenant de chacun et selon les possibilités de tous. La magie de Noël est partout, il suffit d’ouvrir un peu les yeux et se laisser porter.

Le Staff de Filthy Secret vous souhaite un Joyeux Noël et de très bonnes fêtes de fin d'année.
« may your days be merry and bright and may all your christmases be white. »



Reid O'Hara
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· Re: ( season one ) — episode one to thirteen. · Dim 13 Jan - 14:20

season one episode twelve

Chaque orage apporte avec lui l'espoir que d'une manière ou d'une autre le lendemain matin, tout aura été nettoyé et que mêmes les tâches les plus gênantes auront disparues. Comme les doutes sur l'innocence d'un homme ou les conséquences de son faux pas, ou les marques de sa trahison, ou le souvenir de ses baisers. Alors nous attendons le coeur plus d'espoirs que l'orage passe, même si nous savons qu'au fond de nous, que certaines tâches sont indélébiles et que rien ne peut les faire partir.


Windmont Bay se réjouissait. Après des mois vécus dans l’angoisse et l’inquiétude, les retrouvailles des enfants disparus étaient une excellente nouvelle que tous accueillaient avec le sourire. L’histoire ne se répéterait pas – du moins, pas tout de suite – et l’émotion était à son comble lorsque les enfants retrouvèrent leurs parents et proches. Une scène de liesse que les journaux locaux s’empressaient de retransmettre à la télévision et qui ferait la une des éditions papiers le lendemain. Tout ceci ne serait bientôt plus qu’un très lointain mauvais souvenir pour les victimes, à condition que l’on retrouve le responsable très rapidement. Malheureusement, Frank Caroll était introuvable, comme s’il s’était évaporé dans la nature.

Fouillé de fond en comble, la demeure du suspect ne laissait aucun doute sur sa culpabilité : une pièce entière était recouverte de photographies et d’articles de journaux sur la disparition des enfants en 1998. L’obsession de Frank Caroll sur cette affaire n’était un secret pour personne. Une obsession qui, vingt années après, l’avait poussé à commettre un acte démesuré afin d’être entendu. Il avait tant perdu, qu’il s’agisse de sa réputation, ses proches ou l’emploi de journaliste qu’il aimait tant. Pour beaucoup, il n’était qu’un lunatique, un écrivain déchu qui avait tout faux. Les accusations non-fondées qu’il avait lancé à tort et à travers envers ce pauvre Edward Barnes avait coûté cher à ce dernier mais il ne semblait pas éprouver une once de regret à l’encontre de Barnes ou de sa famille. Persuadé d’avoir raison, l’humiliation qu’il avait ressentie lorsque le dossier fut classé sans suite se transforma petit à petit en haine. Tous les payeraient un jour, et ils réaliseraient à quel point ils avaient tort : Frank Caroll était un héros.

Les investigations continuèrent durant plusieurs jours et bientôt, les enfants furent auditionnés. Grâce à leurs précieux témoignages, le Sheriff pouvait officiellement confirmer que Frank Caroll était bien le coupable et qu’il était recherché par le Windmont Bay Sheriff Office. A son domicile, les enquêteurs découvrirent un carnet contenant de nombreuses notes détaillant ce qu’il surnommait son plan. L’idée qui avait germé dans son esprit rongé par la haine et la désillusion était simple : kidnapper des enfants et résoudre l’enquête afin de prouver à tous qu’il avait l’étoffe d’un sauveur. Que son travail de journaliste n’était pas vain et que tous ces dires étaient vrais. Il voulait montrer à Windmont Bay que les propos qu’il clamait depuis 1998 étaient bien justifiés. Et s’il pensait son plan sans failles, Frank Caroll avait été confronté tout au long de ces mois à des imprévus qui lui avait fait perdre le contrôle. Des erreurs qu’il ne pensait pas commettre et qui avait mit le WBSO sur ses traces jusqu’à l’heureux dénouement.

En ce début de mois de janvier, le Sheriff était au téléphone avec la maire de Windmont Bay, cette dernière le félicitant une nouvelle fois pour son travail, bien que désireuse de savoir où était Caroll. Une question que lui même partageait avec la maire. Cela faisait maintenant un mois que les enfants avaient été retrouvés mais plus personne n'avait aperçu Caroll. « Sheriff ? On a retrouvé la voiture de Caroll. » @Scott Danvers annonça, en passant sa tête par la porte du bureau de Douglas Weaverly. « Madame le maire, je dois y aller. Je vous rappelle plus tard. » Sans un mot de plus, le sheriff raccrocha et se leva, attrapant par la même occasion sa veste. « Une voiture abandonnée au phare. La plaque d'immatriculation correspond à la sienne. » ajouta le deputy. Les deux hommes montèrent dans une voiture et prirent la direction du phare, découvrant effectivement le véhicule de l'ancien journaliste. Et alors qu'ils l'ouvrirent, il découvrir un morceau de feuille blanche sur lequel trois mots étaient marqués: Je suis désolé.

Au loin, le vent soufflait, décoiffant le Sheriff de son célèbre chapeau alors que @Scott Danvers refermait sa veste, frissonnant, le froid hivernal se faisait fortement ressentir. Plus bas, le bruit des vagues qui s'écrasaient sur la côte les assourdissait. Les deux hommes partagèrent un regard et ils semblèrent penser la même chose: Frank Caroll ne serait plus un danger pour Windmont Bay.



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· Re: ( season one ) — episode one to thirteen. · Dim 10 Fév - 10:56

season one episode thirteen
SEASON FINALE

« Ce devait être un beau jour. Mais les vents vinrent et transformèrent tout. Et pas que les maisons et les jardins. Les gens avaient également changé. Pendant que la tempête faisait rage, chacun d'eux a appris quelque chose sur l'amitié et le pardon, et la rédemption. Et certains ont appris la leçon la plus difficile de toute : que la vie est toujours fragile et très souvent... injuste... »


« Plusieurs états de l’ouest des Etats-Unis sont en alerte rouge. De fortes chutes de neige sont attendues dans les états de Washington, Oregon, Idaho et du Montana. Comme vous pouvez le voir sur la carte, cette forte dépression neigeuse nous vient du Canada et va progressivement se déplacer chez nous dans la journée de demain. Vous le savez désormais, soyez prudents, ne prenez la route qu’en cas de nécessité absolue, restez chez vous si vous le pouvez. »
Ces alertes météos tournaient en boucle sur les chaînes principales, les chaînes locales s’emparaient également de l’information et les radios relayaient avec la même avidité les quelques consignes de sécurité. Cependant, il ne s’agissait là que d’un nouvel épisode neigeux, Windmont Bay en avait connu plusieurs déjà depuis le début de l’hiver. Un doux manteau blanc avait recouvert la ville depuis plusieurs semaines maintenant. Si cette poudreuse allait et venait, les chutes de neige étaient désormais monnaies courante. Ainsi, les habitants avaient apprit à vivre avec, bousculant leurs petites habitudes pour s’adapter à cet hiver bien plus rude que les années précédentes. En effet, les températures étaient anormalement basses cette année et les nombreuses précipitations s’étaient transformées en averses de grêle ou de neige abondante. Il y avait un petit côté magique à ce nouveau décor. La Maire Birdwell, avait fait faire quelques photos du phare emblématique de la ville sous la neige, éditant les photos du site officielle de la ville, prévoyant ainsi d'en faire de nouvelles cartes postales. Un moment rare, que beaucoup voyait comme leur petit miracle. Après cette année sous le signe de l’angoisse, voir les enfants jouer et rire dans la neige réchauffait les coeurs.

december 10, 3 pm.
Il était 15h en ce dimanche 10 février. Une journée comme les autres, et si le ciel était anormalement bas, à Windmont Bay on s’était habitué à voir le soleil disparaître plusieurs jours consécutifs. À tout moment, ils s’attendaient à voir des flocons s’échapper de ces épais nuages blancs, venant ainsi recouvrir cette fine poudreuse qui commençait à peine à fondre. Aucune inquiétude donc pour les habitants qui continuaient à vaquer à leurs occupations. Ils avaient tout de même bien écouté les consignes, les voitures se faisaient rare sur les routes, bien que quelques téméraires bravaient les avertissements. Si certains restaient chez eux, optant pour l’option jeux de société en famille, d’autres y voyaient là l’occasion de sortir en ville. Profiter d’un bon chocolat chaud au Marceline’s coffee shop, d’une balade sur le port prêt à capturer en image le prochain épisode neigeux. Les plus hardis s’étaient même équipés pour une petite randonnée en forêt. Somme toute un dimanche ordinaire ou presque…

Tout s’est alors enchaîné très rapidement. La neige tombait en abondance depuis plusieurs minutes, les centimètres de poudreuse commençaient déjà à s’entasser. Si les routes avaient été dégagé et salé, celles-ci n’étaient désormais quasiment plus visible. Le froid mordant et saisissant se faisait d’autant plus glaciale qu’un vent violent s’était levé, entrainant dans son sillage de nombreux flocons et réduisant considérablement la visibilité. Les premiers crissement de pneus se firent entendre, brisant le silence cotonneux qui s’était alors imposé, un bruit fracassant en pleine tempête, très rapidement suivit par des klaxons. Voitures bloquées ou accidentées, les plus téméraires s’étaient fait surprendre. Si l’on prenait refuge dans les quelques commerces ouverts en ce dimanche après-midi, les salles n’étaient pas toujours assez grandes et ce vent féroce menaçait les baies vitrées fraichement installées après l’ouragan de l'été dernier. Et pourtant, nombre d’entre elles cédèrent, éclatant en mille morceaux et laissant la neige s’infiltrer dans des commerces et habitations. En forêt la situation était d’autant plus alarmante. Si aux abords il était possible de se réfugier dans la réserve des Northerns Paiutes, en s’éloignant, les quelques randonneurs étaient désormais les proies du froid. Perdus au milieu de nul part, pris au piège par le blizzard il n’y avait guère de solution. Avancer à l’aveugle pouvait s’avérer dangereux, rester sur place s’était s’exposer au froid et à ses conséquences…

Plus tôt dans la journée et depuis la veille, la météo annonçait de fortes chutes de neige. Ils avaient pourtant négligé l’étendue de l’évènement et n’avaient pas anticipé la tempête qui s’était abattue sur l’état de l’Oregon, cette dernière, nommée Maya, perdait en intensité en s’éloignant des côtes mais les villes côtières comme Windmont Bay furent prises au dépourvue face à l’ampleur de la situation les dépassant complètement. N’étant pas équipé pour faire face à une telle situation, la ville et ses habitants furent bloqués plusieurs jours. Les secours s’organisèrent assez rapidement pour venir en aide aux nombreux accidentés. Mais malheureusement, le blizzard fut étonnement violent et l’effet de surprise joua un rôle déterminant dans la triste issue de cet épisode neigeux. On dénombre ainsi de nombreux blessés graves et quelques blessures légères. Certains habitants sont encore portés disparus, et quatre morts ont été malheureusement retrouvé.

Oui, la tempête Maya avait laissé derrière elle un épais manteau neigeux et un spectacle époustouflant, mais à quel prix?..

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· Re: ( season one ) — episode one to thirteen. ·
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