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season two episode one Oui, tout le monde a un faible pour les scandales. Et si pour une raison ou une autre vous n'appréciez pas le dernier en date, patience... Le prochain n'est jamais très loin.
Le calme semblait être de retour dans la petite ville de Windmont Bay. Après une année riche en rebondissement, les habitants pouvaient enfin souffler. L’enquête sur les disparitions était résolue, le responsable supposé mort bien que son corps était toujours introuvable à l’heure actuelle. La vague de froid qui s’était abattue récemment avait laissé elle aussi des traces et il faudrait du temps à Windmont Bay pour effacer les souvenirs douloureux de ces derniers mois. Pour beaucoup, le blizzard était interprété comme un signe qu’il était temps de faire table rase des évènements passés pour se concentrer sur le futur. Alors, c’était avec plein d’espoir que nos habitants continuaient de vivre leur quotidien, bercés par le son familier des vagues qui s’écrasaient sur les plages de sable bordant la ville. L’air marin flottait à nouveau dans l’air, une odeur réconfortante qui permettait à tous d’oublier les petits tracas de la vie de tous les jours. C’était une chose d’affronter une catastrophe naturelle, s’en était une autre de devoir faire face à ses problèmes personnels. Durant les mois qui s’étaient écoulés, des liens s’étaient tissés alors que d’autres s’étaient dénoués. Des relations avaient germé, des nouveaux habitants s’étaient installés à Windmont Bay, des naissances avaient été célébrés, tout comme des unions. Des disparus avaient été pleurés. Tout cela sous les yeux brillants de malice d’Agnes Baker s’était fait un plaisir de colporter rumeurs et autres cancans tout au long de l’année, n’hésitant parfois pas à déformer la vérité afin de rendre ses potins bien plus croustillants encore.
Partout dans les rues de Windmont Bay, on pouvait entendre les bruits de travaux. Tous désiraient remettre la ville dans son plus bel état afin que la vie reprenne son cours. Très vite, la tempête du mois de novembre et le récent blizzard ne furent que de lointains souvenirs… Jusqu’au prochain caprice de la météo.
Georgia Birdwell avait observé les évènements par la fenêtre de son bureau. La maire de Windmont Bay était une figure solide de la ville, une personnalité forte qui, tel le capitaine d’un bateau, désirait mener son équipage vers un nouvel horizon. Il était grand temps d’enterrer cette affaire des disparitions qui rongeait la ville depuis deux décennies maintenant et de tourner la page. Alors lorsqu’elle signa l’un des devis pour autoriser les travaux du musée de la ville, une idée illumina son esprit : une soirée d’inauguration, réunissant toute la communauté afin de découvrir, et faire redécouvrir l’Histoire de la ville et de ses premiers habitants. Délaissé, le musée avait triste mine mais Georgia Birdwell était confiante que l’ouverture de cet établissement rassemblerait les habitants, qu’il s’agisse de l’ancienne ou bien encore de la nouvelle génération. Une main de fer dans un gant de velours, c’était une expression qui correspondait à la perfection à la maire. Celle qui était à la tête de Windmont Bay depuis vingt ans avait le don pour réunir autour d’elle. Qu’on la supporte ou bien qu’au contraire, on lui soit opposé, tout le monde reconnaissait ses qualités de leader.
Tous retrouvèrent très vite leurs bonnes habitudes en se promenant dans le centre de la ville. On pouvait à nouveau entendre les rires des enfants qui s’amusaient ensembles au Redwoods Park sous les regards bienveillants de leurs parents. Les soirées animées au Daveys attiraient du monde et bien que l’on soit toujours en hiver, la terrasse du Marceline’s Coffee était pleine. La vie reprenait, doucement mais sûrement. Oui, l’année fut difficile pour les habitants et à l’instar du soleil brillant qui illuminait le ciel, tous espéraient que les mois suivants seraient paisibles. C'était ce qu'ils méritaient, après tout? Peut-être que oui, peut-être que non. Le destin avait cependant d'autres projets pour les habitants de Windmont Bay, et s'ils profitaient actuellement d'un instant de répit, et bien, cela n'allait pas durer.
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season two episode two La confiance est quelque chose de fragile. Quand on a accordé sa confiance à quelqu'un, on éprouve un sentiment de grande liberté. Mais quand on trahit la confiance de quelqu'un, elle peut être définitivement perdue. Seulement voilà... On ne sait jamais à qui on peut faire confiance. Nos proches peuvent nous trahir, et de parfaits inconns peuvent nous venir en aide. Résultat, beaucoup d'entre nous décident de ne faire confiance qu'à eux-même, c'est surement la façon la plus simple de ne pas se brûler les doigts.
Il faisait bon vivre à Windmont Bay. La quiétude de ces derniers jours avait semble-t-il aidé les habitants à voir le futur d’un œil plus positif. Oublier les soucis du quotidien alors que les températures se réchauffaient et que le soleil se dévoilait un peu plus chaque jour, faisant oublier le ciel grisonnant et triste d’un hiver capricieux. C’était avec les bras ouverts que tous accueillaient le printemps dans l’espoir que cette saison serait accompagnée de bonnes nouvelles ainsi que de bonheur.
Ce dimanche 14 avril était l’occasion pour la plupart des habitants de la ville de se détendre avant d’entamer une nouvelle semaine. Malgré les rayons du soleil, les températures étaient fraiches mais cela n’empêchait pas les plus courageux de s’être levé aux aurores, certains afin de préparer un petit-déjeuner digne de ce nom pour leurs proches, d’autres de dépenser un trop plein d’énergie, profitant d’un environnement idéal pour de longues promenades dans les bois ou le long de l’océan pacifique. Les retardataires quant à eux prenaient tout juste le temps de s’habiller avant de partir s’installer sur les sièges confortables des divers cafés et restaurants pour bruncher, retrouvant leurs amis ou des membres de leur famille. Les sourires que l’on pouvait observer sur les visages étaient une nouvelle fois la preuve que tous s’étaient révélés d’une sombre histoire qui avait hanté la ville pendant bien trop longtemps. Une affaire qui appartenait à présent au passé qui permettrait enfin à Windmont Bay d’embrasser pleinement sa réputation de havre de paix. La saison touristique allait débuter dans les prochains jours et il était important pour la bonne économie de la ville que celle-ci soit un succès. Tout avait été mis en œuvre pour que ce soit le cas.
Accompagnée par la maire, Georgia Birdwell, Dolores Swanson se promenaient dans les rues propres de la commune. Les deux femmes s’étaient rencontrées lors de l’inauguration du musée après sa rénovation et il était fréquent qu’elles se retrouvent pour une petite marche durant laquelle elles échangeaient. Malgré la différence d’âge, toutes les deux se retrouvaient sur de nombreux sujets, partageant le même avis. C’était agréable pour Georgia de pouvoir entretenir une relation saine avec une personne croyante, elle qui avait toujours eut des rapports conflictuels avec la religion. Leur conversation fut interrompue par le bruit sourd des sirènes. « Que se passe-t-il encore ? » lâcha Georgia, prête à affronter une nouvelle crise. Durant sa carrière, elle en avait traversé des épreuves et ce n’était pas maintenant qu’elle comptait baisser les bras.
Partout dans la ville, les conversations s’arrêtèrent. Tous jetèrent des regards à droite et à gauche, à la recherche de réponses. L’inquiétude pouvait se lire sur les visages des habitants les moins sereins. Un à un, ils levèrent le regard vers le ciel, une épaisse fumée noire dissimulait maintenant le soleil. Les plus proches arrivaient à distinguer les flammes rouges dévorant un bâtiment dans le quartier de Bridgewater Way, et cela malgré les efforts des pompiers. Les lances à eaux semblaient inefficaces face à la force dévastatrice du feu qui, destructrice, ne semblait pas prête à s’arrêter.
Il fallu plusieurs heures aux pompiers de Windmont Bay pour maitriser l’incendie. Tout laissait croire à un incendie accidentel, certains témoins évoquèrent une explosion et une forte odeur de gaz. Et si pour tous, ce n’était qu’un malheureux accident – qui fort heureusement ne fit aucune victime – Georgia Birdwell, elle, avait l’étrange impression que ce n’était que le début…
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season two episode three Une bataille permanente fait rage à l'intérieur de nous. Elle oppose notre nature angélique à nos tendances démoniaques. Et parfois la seule façon de résister à nos démons intérieurs est d'allumer la flamme de la compassion.
C’était une soirée ordinaire et relativement calme à la caserne de Windmont Bay. L’équipe de garde s’occupait comme toujours devant une partie de cartes aux enjeux tantôt financiers, tantôt plus amusants. S’ils aimaient démarrer leurs parties de poker sérieusement, l’ambiance bon enfant qui régnait entre ces coéquipiers les ramenaient souvent vers des défis loufoques qu’ils auraient vite fait d’immortaliser sur les réseaux sociaux. Un duo sur les canapés s’amusait à commenter une émission culinaire comme s’il s’agissait d’un match des Yankees. Tout cela accompagné d’un plat de pâtes trop cuites et d’une sauce particulièrement sucrée préparée par l'un d'entre eux. Une soirée tout ce qu’il y avait de plus normal en sommes.7:27 pm, may 11th.
Il était 19h27 lorsque la sirène retentit pour la première fois dans les locaux, un vacarme assourdissant qui sonnait le glas de leurs activités. En une minute à peine, tous étaient à bord du camion, apprenant alors leur destination et la raison de leur intervention... Ils arrivèrent sur les lieux, une dizaine de minutes plus tard. Une fumée épaisse s’échappait de la bâtisse, les flammes dévoraient l’intérieur de l’édifice avec une rage presque passionnelle. Comme si les éléments avaient leurs propres comptes à régler. Il fallut près d’une heure aux pompiers pour parvenir à éteindre l’incendie, sous les yeux des badauds curieux et choqués par ce nouveau départ de feu. Le Coral Gables avait été complément ravagé par les flammes, les murs noircit, du mobilier partiellement ou totalement réduit en cendres.
La saison des feux de forêt n’avait pas encore commencée. Comme chaque années ils la redoutaient. Leur activité était dangereuse, ils en avaient conscience. Mais les flammes étaient imprévisibles, après plusieurs années à tenter de les maîtriser, ils étaient conscients qu’un jour peut être, ils ne réussiraient pas, au péril de leur vie. Pourtant ils étaient toujours prêts, sur le qui-vive, quoiqu'il en coûte.9:44 pm, may 11th.
Il était 21h44 lorsque la sirène retentit une nouvelle fois entre les murs de la caserne. L’équipe déjà éprouvée par ce premier incendie eut à peine le temps de reprendre des forces qu’ils remontèrent à bord du camion, en espérant qu’il ne s’agisse que d’une intervention bénigne. Espoir de courte durée lorsque leur capitaine hurla leur destination à travers les hauts parleurs. Direction Ocean Avenue, un nouvel incendie s’était déclaré. Cette fois-ci il s’agissait du domicile d’un particulier. Une villa en rénovation appartenant apparement à un riche héritier @Xavi Moroe qui aurait cette triste surprise dans quelques minutes. Celui-ci fut plus rapide à maîtriser en raison de la taille plus modeste de l’édifice. Pour autant les pompiers comme les quelques habitants de Windmont Bay amassés un peu plus bas dans la rue, observèrent avec effroi la maison, tenant pourtant encore debout, les murs noircit une épaisse fumée noire s’échappant des fenêtres. Une nouvelle victime d'incendie.
Ce n’était pas une coïncidence. Deux départs de feu coup sur coup en à peine quelques heures? Ce n’était pas un accident. Rien n’était encore officielle, une enquête devrait être menée conjointement par les forces de l’ordre et les pompiers de la ville, mais les habitants répandaient déjà la nouvelle. Un incendiaire courrait en ville.
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season two episode four Rien n'est éternel et à un moment ou à un autre, nous devons tous dire adieu au monde que nous connaissions, à tout ce que nous tenions pour acquis. A ceux qui, le pensions nous, ne nous abandonnerait jamais. Et lorsque ces changements surviennent, quand le connu cède la place à l'inconnu, que pouvons-nous faire sinon dire bonjour et... bienvenue.
Ils avaient échappé de peu à la catastrophe ; un titre un peu racoleur aux lettres noires gigantesques sur la une du journal local. Une énième anormalité qui s’ajoutait à la liste des phénomènes un peu étranges qui survenaient à Windmont Bay depuis quelques mois. La ville paumée où rien d’extraordinaire ne se passait, voyait son quotidien bouleversé. De quoi ravir certains, là où d’autres étaient plus pragmatiques voire critiques. Et voilà que ce matin, à l’heure où on prenait son petit déjeuner autour d’un café ou pendant que les plus téméraires partaient déjà au travail, le sujet des incendies était sur toutes les lèvres des riverains. Quelque part derrière tous ces visages radieux et lisses, se cachait forcément quelqu’un de malveillant ou à l’esprit retors, mais qui était-justement cette personne ? Fallait-il voir d’un mauvais œil le gosse du voisin souvent prompt à craquer des allumettes dans l’arrière-cour, ou était-ce plutôt cette jeune fille qui oubliait régulièrement d’éteindre sa cigarette ? Une fois de plus, l’atmosphère était pesante tandis que tous essayaient bon gré mal gré de reprendre leurs habitudes. Ainsi, @Ester Salazar, était-elle déjà debout derrière la fenêtre de son salon, préoccupée par un message de son amant qui tardait à arriver. @Ryke Rinaldi se dépêchait de courir dans la rue, en retard pour son service au Mickey’s Dinner, et avait chemin faisant croisé le cadet de la fratrie Winters @Oliver Winters sur son vélo qui descendait la grande rue.
Or peut être que si un d’entre eux avait prêté plus d’attention, ils auraient vu l’immense panache de fumée au loin. Tâche de gris sur un ciel pourtant éclatant, qui annonçait une météo radieuse en ce mois de juin estival. Mais c’était le problème des détails, lorsqu’on avait l’esprit ailleurs : ils passaient à la trappe et Agnès Baker aurait pu tenir un long sermon sur le sujet. D’ailleurs, une chance que cette dernière se préoccupa continuellement de la vie de ses voisins, sinon, qui d’autre pour prendre son téléphone et appeler les pompiers ? Heureusement qu’elle était là, ce furent ses premiers mots aux sauveteurs agacés par les babillages intempestifs de la vieille commère connue de tous alors qu’ils cherchaient à comprendre ce qui se tramait.
Ainsi, à 9h04, défilèrent camions rouges étincelantes aux sonneries stridentes, tirant du lit les derniers récalcitrants. Ils filèrent ici et là dans la ville, où s’élevaient les immenses colonnes grisâtres dont l’odeur commençait à chatouiller le nez de ceux qui transissaient dans les parages. Ce n’était pas encore la saison des feux, malgré tout, ceux ci semblaient apparaitre un peu trop fréquemment ces derniers jours au gout des plus sceptiques si prompts à imaginer moult scénarios. Une chose était certaine, Windmont Bay avait perdu de sa tranquillité.
Le premier véhicule débarqua au Davey’s quelques minutes après le début de l’incendie. Une véritable aubaine que l’établissement n’ouvrait pas si tôt dans la journée, épargnant de la sorte des potentielles victimes. La source fut rapidement identifiée au niveau des casiers du personnel où semble t-il, on avait oublié de débrancher un quelconque appareil. Dans les décombres cependant, parmi les cendres, @Tommy Winters de service ce jour là, trouva des papiers singuliers près de l’armoire éventrée de @Dimitri Oslov. En effet, à l’exception de vêtements calcinés, il dénicha des pages au texte incomplet - qui seraient étudiés plus tard et révéleraient des versets bibliques - avec des photos écornées de Tobias Schade en compagnie d’un inconnu. L’était-il seulement, un inconnu ? Qu’est ce que tout cela signifiait ? Quant à Dimitri, pourquoi était-il absent quand le planning indiquait qu’il aurait dû être là pour l’ouverture ? Étrange, mais ce n’était pas prêt de s’arrêter aujourd’hui.
Non loin de là, le seconde véhicule dépêché, arrivait dans une rue étroite, devant une boutique que seuls les vrais adeptes connaissaient réellement. Un petit disquaire où s’empilaient vinyles poussiéreux, affiches, et teeshirts de groupes. Le propriétaire avait été alerté par un voisin, et était aussitôt venu constater les dégâts. Pas de mort, uniquement de la poussière, et des heures pour étouffer le feu, de quoi épuiser @Georgie Keily. Si, dans l’immédiat, on ne pouvait pas déceler ce qui avait pu provoquer les flammes, ici encore furent trouvés des extraits bibliques dans l’angle de la pièce principale. Ce n’était pas tout, car des témoins affirmaient avoir aperçu quelqu’un avec une drôle de cicatrice sur le corps, s’échapper en courant par la porte du fond. De quoi alerter le disquaire, qui, voyait bien dans ses clients, un garçon pouvant répondre à cette description peu commune. D’ailleurs, @Emerson Moore n’était-il pas justement dans les curieux amassés sur le côté à cet instant même ?
Drôles de coïncidences, sans compter ces références à Dieu que le coupable avait disséminé sur les différents lieux du larcin. A n’en point douter, l’enquête ne faisait que commencer.
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season two episode five Rien n'est éternel et à un moment ou à un autre, nous devons tous dire adieu au monde que nous connaissions, à tout ce que nous tenions pour acquis. A ceux qui, le pensions nous, ne nous abandonnerait jamais. Et lorsque ces changements surviennent, quand le connu cède la place à l'inconnu, que pouvons-nous faire sinon dire bonjour et... bienvenue.
Une fois encore, les forces de l’ordre de Windmont Bay semblaient être face à une enquête complexe. Epaulées par leurs collègues pompiers, tous étaient sur le pied de guerre afin de retrouver le ou les pyromanes qui avaient fait de la petite ville d’Oregon leur terrain de jeu. Si beaucoup espérait retrouver un air de sérénité après les disparitions de l’année précédente, il semblerait que certains en aient décidé autrement. Un travail laborieux attendait les différentes équipes, d’autant plus que Georgia Birdwell demandait des réponses immédiates, peu désireuse de laisser l’enquête se prolonger : il fallait mettre fin à cette série d’incendies dans les plus brefs délais.
Les indices retrouvés sur les divers lieux des crimes et les dépositions des témoins n’étaient pas d’une grande aide pour l’instant. Les descriptions des criminels différaient d’un témoignage à l’autre, tantôt il s’agissait d’un homme, tantôt il s’agissait d’une femme. Les caractéristiques physiques ne collaient pas non plus. Les informations anonymes n’apportaient pas d’aide particulière, les coups de téléphone provenant sûrement d’un marginal ou d’une personne âgée à la recherche de quoi s’occuper de son temps libre. La patience de @Mavis Ridley était mise à rude épreuve mais son travail était apprécié de ses collègues. « Je regrette de ne pas être à ta place. » railla @Iyovi O'Hara, sarcastique, alors qu’elle était en compagnie d'un pompier, tous les deux allaient retourner sur les lieux de l’incendie du Davey’s, dans l’espoir de découvrir une piste, apportant des réponses aux questions que tous se posaient.
@Parker O'Brien et @Finn Prentis, quant à eux, observaient avec attention les différents versets de la Bible que l’on avait récolté parmi les décombres fumants des lieux touchés par les flammes. Ce n’était pas une coïncidence si on en avait retrouvé plusieurs sous les cendres, du moins, c’était ce que les deux jeunes gens pensaient. En étudiant les mots vulgairement à l’encre noire notés sur des feuilles roussis, l’un d’eux attira leur attention : « Au milieu d'une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de notre Seigneur Jésus… » Un message qui laissa un goût amer dans la bouche de Parker alors que les craintes de Finn semblaient être fondé : le pire restait à venir. Tous deux quittèrent précipitamment le bureau du cadet pour faire part de leur découverte à leurs collègues au même instant où une femme pénétrait à l’intérieur des locaux du Sheriff.
Vêtue de noir, ses longs cheveux blancs tombaient sur ses épaules. Le regard dissimulait derrière des lunettes rondes, elle ne semblait pas être dans son élément alors que la foule autour d’elle s’animait. Lentement, elle s’approcha du bureau de @Mavis Ridley, ses mains se serrèrent autour de l’anse de son sac à main en cuir, l'angoisse pouvait se lire sur son visage. « Un instant, s’il vous plaît. » lui annonça calmement la jeune femme alors qu’elle transmettait un appel. Poussant un long soupir après s’être débarrassé d’un énième appel encombrant, Mavis porta son attention sur la septuagénaire face à elle. « En quoi puis-je vous aider ? », un sourire rassurant sur le visage. « Je… Je pense avoir des informations sur les derniers événements. » commença-t-elle, avant de marquer une pause. « Les incendies, je veux dire. Je crois savoir qui est responsable. »
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season two episode six Les masques... On peut en trouver dans chaque maison. Certains sont utilisés une fois par an pour effrayer les voisins, certains sont essentiels pour des travaux domestiques occasionnels. D'autres sont appliqués tous les jeudis. Et puis, il y a le genre de masque que certains hommes arborent tous les jours. C'est un sourire amical conçu pour cacher le plus diabolique des projets. SIXTY YEARS AGO.
La journée était bien entamée lorsqu’elle retira son tablier pour l’accrocher, se tournant pour pouvoir admirer, satisfaite, le résultat de plusieurs heures passées dans la cuisine : petits fours, divers gâteaux sucrés et salés, et une bonne odeur qui flottait dans la maison. Tout était prêt pour la soirée et pour faire jalouser ses voisines une fois de plus. Un petit sourire espiègle se dessina sur son visage alors qu’elle imaginait les commentaires que ces dernières feraient quand elle aurait le dos tourné. Si cela avait de l’importance pour elle avant, ce n’était plus le cas à présent. Lentement, elle quitta la cuisine pour se rendre dans la chambre qu’elle partageait avec son époux. Elle s’admira dans le miroir, passant une main dans sa chevelure blonde afin de glisser une mèche derrière son oreille. Et l’espace d’un instant, elle fixa son reflet dans la glace. Difficile pour elle de savoir où elle en était tant les choses avaient prit une tournure pour le moins surprenante ces derniers mois. La jeune femme tourna la tête, observant l’heure affichée par le réveil posé sur la table de chevet avant de s’affairer, attrapant son sac à main sur le lit pour se diriger vers la porte d’entrée de la maison. « Je vais faire quelques courses. » dit-elle, en passant la tête dans le salon. Son mari était installé sur un fauteuil, les yeux rivés sur le journal qu’il tenait entre ses mains. Nul doute qu’il lisait les actualités de la région. Aucune réponse ne vint de sa part, si ce n’est un simple hochement de tête dont elle se contenta : si leur mariage était, à ses premiers jours, heureux, le bonheur conjugal s’était effrité au fil des années, jusqu’à lui donner l’impression par moment de partager les murs de la maison avec un inconnu.
Sans plus tarder, elle se dirigea vers le garage où elle se saisit de sa bicyclette qu’elle enfourcha aussi vite. Un sentiment de liberté s’empara d’elle lorsqu’elle commença à pédaler pour se diriger dans la direction opposée du centre-ville. Non, elle n’allait en réalité pas faire des courses mais bien à la rencontre de quelqu’un. Au fur à mesure qu’elle s’éloignait de sa résidence, son sourire s’agrandit. Elle avait parfois l’impression que ses rencontres discrètes et secrètes faisaient à nouveau d’elle une adolescente désobéissant aux règles imposées par ses parents. C’était pourtant une époque révolue mais difficile pour elle de ne pas ressentir une certaine nostalgie de cette période de sa vie, qui lui paraissait bien loin à présent. Les maisons s’éloignèrent de plus en plus, et bientôt, elle prit un petit chemin de terre qui menait vers l’épaisse forêt qui entourait la ville de Windmont Bay. De temps à autre, elle jeta un regard derrière elle, s’assurant qu’elle n’était pas suivie. Rassurée, elle reprenait sa route, le rythme plus assidu à mesure qu’elle s’approchait du lieu de rendez-vous. La petite clairière apparue devant son regard clair, et quant elle distingua la silhouette qu’il l’attendait, elle fut à la fois soulagée, et excitée. Une boule de nerfs qui habitait son estomac depuis quelques minutes sembla laisser place à une poignée de papillons qui la rendirent subitement heureuse.
Face à elle se tenait une autre femme, aussi brune qu’elle était blonde. Elle était son contraire mais elles étaient toutes les deux sur la même longueur d’onde. Si l’une était mariée, l’autre était célibataire et malgré le vœu de célibat qu'elle avait adopté plusieurs années auparavant, son coeur lui désobéissait. Comme le dicton l’annonçait cependant, les opposées s’attirent, et toutes les deux étaient tombés dans les bras l’une de l’autre. Elles n’arrivaient pas à l’expliquer mais leur relation amicale avait évolué en une histoire d’amour qu’elles vivaient dans le plus grand des secrets depuis plusieurs semaines maintenant. « Est-ce que tu l’as rapporté ? » demanda la brune, alors que la blonde descendait de son vélo, le laissant tomber par terre. « Bien sûr. Et d’ailleurs, tu pourras noter de nouvelles choses dedans. » Sa main droite glissa dans son sac duquel elle sortit un petit carnet noir. Un carnet qu’elle tendit à la brune qui s’en saisit. Les deux jeunes femmes partagèrent un sourire complice avant qu’elles ne s’embrassent tendrement.
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season two episode seven Dans un livre particulièrement lu, il est écrit que nous sommes tous des pêcheurs. Or bien sûr, tout le monde ne culpabilise pas d'avoir fait quelque chose de mal. En revanche il y en a qui assume beaucoup plus que leur part de responsabilité. Et d'autres qui soulagent leur conscience en ayant quelques petites attentions, ou en se disant que leur pécher était justifié. Et puis il y a ceux qui promettent de tout simplement faire mieux la prochaine fois, qui prie le ciel de leur pardonner.
Assise sur une chaise peu confortable, la vieille dame observait son environnement. C’était bien la première fois qu’elle se retrouvait dans une situation comme celle-ci. Si elle n’était pas une criminelle, elle ne pouvait pas s’empêcher de se sentir comme tel. Les regards autours d’elle ne la rassuraient pas et elle peinait à garder la tête haute. Elle essayait de conserver son sang-froid, répétant sans cesse les mots rassurants de @Mavis Ridley qu’elle lui avait soufflé quelques instants auparavant. Elle était ici pour témoigner, apporter des informations à l’enquête sur les incendies criminels qui frappaient Windmont Bay depuis quelques mois. L’insouciance de ses vingt-ans était loin derrière elle. Elle avait appris avec le temps que tout avait un prix, et que parfois, les conséquences pouvaient être douloureuses. Alors qu’elle allait se saisir du verre d’eau se trouvant sur la table devant elle, la porte de la pièce s’ouvrit et la vieille dame tourna la tête, réalisant qu’elle se trouvait face à @Roxcy Taylor, le sheriff de la ville de Windmont Bay. Sa nervosité grimpa en flèche, et bien qu’elle pût comprendre que son témoignage était vital pour l’enquête, elle se serait tout de même sentie plus à l’aise avec un simple deputy : le regard perçant de Roxcy semblait pouvoir lire tout ce qu’elle désirait garder secret.
L’espace d’un instant, elle se revoyait dans la petite clairière fleurie, une brise d’air frais embrassant son visage alors qu’elle pouvait sentir la douce chaleur des doigts de son amie dans les siens. Souriante, son regard plongé dans les yeux azurs de la seconde femme, tout lui semblait possible. Comme si rien de terrible ne pouvait arriver. La voix rassurante de cette dernière l’encourageait à se montrer honnête et ouverte.
« Nous ne voulions pas faire de mal. A personne. Il ne s’agissait juste que d’une petite bêtise entre amies. » dit-elle. Face à elle, l’incompréhension pouvait se lire sur le visage du sheriff de la petite ville. Difficile pour elle d’imaginer que la vieille dame était la, si ce n’est l’une des responsables des différents incendies qui avaient ravagés plusieurs édifices au cours de ces derniers mois. Certes, le temps pouvait paraître long à Windmont Bay mais elle avait dû mal à croire que le club du troisième âge démarrait des feux dans le but de passer le temps. « Que voulez-vous dire ? » demanda Roxcy Taylor, désireuse d’en apprendre plus. « Nous… Nous notions des petites rumeurs, des cancans que l’on pouvait entendre par-ci et par-là. Jane et moi ne voulions blesser personne. » assura la vieille femme, qui se nommait en réalité Nell. « Qu’est-ce que tout cela à avoir avec les incendies ? Je ne comprends pas. » Roxcy prit cependant quelques notes qu’elle griffonna sur la page de son bloc note, attentive aux propos de celle qu'elle ne considérait pas encore comme témoin de l'affaire. Sa curiosité était cependant piqué, et elle en était sûre: il y avait quelque chose à creuser sous le témoignage de Nell.
Alors qu’elle allait poser une nouvelle question, la porte de la pièce s’ouvrit pour laisser place à un jeune deputy. « Sheriff Taylor? Désolé de vous interrompre. Nous avons reçu un appel : un nouvel incendie s'est déclaré. » Les regards se tournèrent vers Nelle, dont le visage blanc sembla pâlir davantage. Portant une main à sa bouche, elle apparaissait sous le choc, comme si elle avait du mal à réaliser ce qui se passait. « Continuez de prendre la déposition de Madame. Je souhaite me rendre sur les lieux au plus vite. » dit-elle en se levant précipitamment. « Nous ne voulions pas faire de mal! Je vous assure! » cria Nell, une larme coulant le long de son visage alors qu'elle suivait du regard la trentenaire qui quittait les lieux d'un pas pressé, plusieurs de ses hommes à ses trousses.
Au loin, très loin, les sirènes des pompiers pouvaient se faire entendre alors qu'un nouveau nuage de fumée tâchait le ciel bleu du mois de septembre, dissimulant le soleil.
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season two episode eight Il y a un endroit dans l'église où les pêcheurs vont confesser leurs péchés. Et quand ils ont fini, ils s'attendent à l'absolution. Mais en fait, toutes les confessions ne sont pas dignes d'un tel pardon. La plupart de ceux qui dévoilent leurs desseins cachés méritent la condamnation qu'ils reçoivent. La plupart de ceux qui révèlent leur envie de vengeance sont dignes de la punition qui suit. Seuls les vrais repentis ont le droit d'espérer une deuxième chance. C'est pourquoi il vaut mieux y penser à deux fois avant de se confesser. Spécialement si vous ne savez pas pourquoi vous vous confessez.
Était-ce alors une absence de piété qui guidait ces deux équipes, ou peut être était-ce là même la signification de piété? Car n’y a-t-il rien de plus pieux que de suivre son devoir et les sermons prononcés. Après tout, tous ont juré de servir et protéger. Et c’était bien ce que comptait faire le shérif de la petite ville de Windmont Bay. Aux vues de leurs dernières découvertes et des nombreuses informations récoltées à la suite de cette conversation avec Nell Abbott, deux équipes avaient ainsi été dispatché pour recueillir de nouvelles informations et interroger les nonnes. Désormais dans le viseur de Roxcy Taylor qui se demandait bien ce que ces pauvres bonnes soeurs auraient à se reprocher vis à vis de ces incendies. Mais des questions demeuraient en suspends et le nouveau shérif ne manquait pas de professionnalisme. S’il l’on pouvait s’interroger sur son ascension assez rapide à ce poste, on ne pouvait guère douter de sa volonté de faire ses preuves et ainsi assoir sa légitimité.
Le premier duo avait arpenté un véritable dédale de couloirs et de pièces aux recoins exigües pendant près de deux heures. Interrogeant bon nombre des soeurs présentent ce jour là au couvent St Rose. Fébrilement, et craignant pour la piété de ses doutes envers ses femmes @Georgie Keily accompagna @Eckart Frobisher au fil des interrogatoires et de ces visages connus de la femme pompier. Bientôt ils en arrivèrent à soeur Dolores Swanson, et ce fut avec une certaine appréhension que tout deux prirent place face à elle dans son bureau. Il s’en était suivi une flopée de questions de routines, de celles que les amateurs de polar et autres films policiers avaient entendus des milliers de fois. De celles que Eckart, s’était toujours imaginé prononcé, sûr de lui tandis qu’il coulait vers son suspect, ce fameux regard inquisiteur empli de méfiance. Analysant le moindre détails comme s’il allait y découvrir LA réponse qu’ils attendaient tous. Hors dans la réalité rien ne se passait réellement comme cela et ça, Eckart, en avait prit la pleine mesure au fil de ses nombreuses années d’expérience, tandis que l’interrogatoire, lui, progressait vers des questions plus intéressantes. « Où étiez-vous le 15 septembre dans les alentours de 15h30 soeur Dolores? » question usuelle qu’ils avaient posé à plus de personnes qu’ils ne sauraient l’avouer. La mine choquée de Dolores ne les avait pas plus surprit que son étonnement face à toutes les questions auxquelles elle dû répondre jusque là. « Simple formalité. » vint alors se justifier Georgie, gênée par sa conscience de bonne chrétienne de venir ainsi interroger une none. « J’étais ici voyons. » ni une ni deux Eckart rebondit sur cette réponse trop vague. « Quelqu’un pour appuyer votre alibi? » le mot était jeté, et la soeur Swanson détestait être ainsi considérée comme une vulgaire suspecte. Si elle se plia au jeu et répondit que, bien sur, ses collègues pourraient corroborer sa version des faits, elle s’apprêtait aussi à les mettre dehors très poliment avant qu’une dernière question ne vint la surprendre. « Auriez-vous entendu parler d’un petit carnet noir? Ce dernier aurait appartenu à soeur Jane Townsend. Vous savez.. » soeur Jane était toujours un sujet très délicat à aborder, mais à l’instant, Eckart s’en fichait éperdument, ce qu’il voulait c’était des réponses à ses questions. « Je sais oui. Et non, j’ignore tout de ce carnet. Il me semble que ses effets personnels ont été restitué à la famille à l’époque. Peut être devriez vous chercher de ce côté-ci. Bien qu’en toute honnêteté, je ne vois pas quel rapport il y aurait avec un si vieux carnet. » C’était vrai après tout, quel mal pouvait bien faire ce fichu carnet?..
De l’autre côté de la ville un second duo avait été également envoyé interroger une autre femme. Cette dernière avait abandonné ses voeux pour se transformer en une véritable femme du XXIème siècle. Une femme qui avait, depuis longtemps, rejeté les carcans de la religion à laquelle elle fut si dévouée quelques années plus tôt. Jill Rowe, femme de caractère pas si loquace que cela. Difficile de tirer quelque chose de cette femme. Elle demeurait mystérieuse et ne souhaitait pas trop s’étendre sur ses années au couvent. Et après avoir prouver son alibi, ils n’y avaient plus rien qui les retenait auprès de cette femme. Rien si ce n’était. « Vous devriez regarder du côté de Thalia Rhodes et lui parler.. » Allaient-elles toutes parler de façon énigmatique? Allaient-elles toutes faire mention de quelqu’un ou quelque chose avec mystère sans élaborer d’avantages leurs propos? Faisaient-elles voeux de mystère en plus du reste? La question effleura @Scott Danvers tandis qu’il prenait des notes avec beaucoup de sérieux. Sa coéquipière du jour, @Finn Prentis, elle, en avait assez de ce jeu de piste sans queue ni tête. Personne ne leur avait donné de réponse concrète et voilà que le mystère s’épaississait autour d’une jeune femme. Toutefois l’enquête avançait belle et bien, ils n’avaient seulement pas encore assez d’information pour s’en rendre compte. Car, avec quelques recherches, ils découvriraient bientôt que la jeune Thalia avait été recueillit et élevée au couvent. Ainsi, l’étau se resserrait autour des soeurs du couvent St Rose..
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season two episode nine Faire semblant : c'est un jeu que tout le monde affectionne. Il y a, bien entendu, différents façon d'y jouer... Parfois, on se raconte que le travail n'aura aucune incidence sur notre famille... Ou bien on s'imagine que certaines relations sont plus importantes qu'elles ne le sont en réalité... Il arrive aussi qu'on joue la comédie, comme pour se convaincre que nos secrets ne sont pas si terrible que ça. Oui, le jeu du « faire semblant » est d'une simplicité infantile. On commence par se mentir à soi même, et si les autres croient à nos mensonges, on a gagné. SIXTY YEARS AGO.
C’était une drôle de période pour le couvent Saint-Rose depuis la mort mystérieuse de l’une de leurs sœurs. Si l’enquête de police avait conclu à un suicide, une persistante rumeur continuait de se répandre dans les petites rues de la ville de Windmont Bay : le couvent dissimulait la véritable nature de la mort de Jane Townsend. Et une personne à la tête de ce mouvement était bien décidé à ce que la vérité éclate au grand jour : celle qui avait partagé une histoire sentimentale avec la sœur. Le mépris qu’elle éprouvait à l’égard du couvent n’était pas un secret d’état mais Nell Abbott se devait de jouer la carte de la prudence, l’époque dans laquelle elle évoluait n’était pas connue pour son ouverture d’esprit, et encore moins envers une femme qui avait trahit ses vœux de mariage. Elle était cependant loin de s’imaginer de l’imposante taille du secret que le couvent, ses responsables et leurs complices taisaient.
Le scandale éclata au mois de novembre, un matin où le brouillard était épais et les températures plus froides qu’à l’accoutumé. Une étrange euphorie s’empara des habitants de la ville alors que nombreux ouvraient avec avidité les pages du petit journal local en découvrant le gros titre qui promettait de révéler la vérité sur le couvent Saint-Rose, et les secrets sombres que l’imposante bâtisse dissimulait depuis des années. L’article de journal était long, sur plusieurs pages, une enquête réalisait par plusieurs journalistes, assistés par de nombreux témoignages. Tous s’accordaient sur l’extrémisme religieux des sœurs, qui, bien qu’il eût été dénoncé à plusieurs reprises dans le passé semblait s’être aggravé ces derniers temps avec l’arrivée d’une nouvelle Mère Supérieure. Imposant à toutes les habitantes du couvent une idéologie radicale, désireuse de combattre l’hérésie en son sein, cette Mère Supérieure ne recula devant rien, persuadée du bien fondée de son œuvre. Cette Petite Inquisition, comme le surnommait l’article laissa de nombreuses traces sur le corps et dans l’esprit de ses victimes, et celles qui se confièrent aux journalistes semblaient toujours terrorisées, leurs âmes portant à jamais ls marques du traumatisme des cruelles actions de celle qui se considérait comme la plus fidèle servante de Dieu.
Ils pouvaient cependant se considérer comme chanceux, tous n’avaient pas eut la chance de s’en sortir en vie.
La douce Jane. C’était comme cela que tous ceux qui la connaissant l’appelait. Douce, sensible et appréciée de tous, Jane avait la vie devant elle. Jolie brune à l’intelligence remarquable, la jeune sœur pourtant si prudente s’était laissé surprendre en compagnie de Nell dans une position laissant peu de doute quant à la réelle nature de leur relation. Dénoncée à la Mère Supérieure, Jane eut tout juste le temps de dissimuler quelques objets personnels avant que celles qu’elle considérait comme sa famille ne s’empare d’elle. Désireuse de retirer le mal qui était en elle et de sauver son âme de la perdition, un exorcisme fut imposé à la jeune femme. Toutes ressortirent de la pièce, à l’exception de Jane qui succomba aux divers traitements infligés par la Mère Supérieure. Persuadé du bien fait de son action, mais sachant pertinemment les conséquences que cela aurait, les sœurs du Couvent jurèrent de ne jamais révéler la vérité, dissimulant leur crime par une honteuse mise en scène, laissant croire à tous que Jane avait mit fin à ses jours de son propre chef. Dévorée par la culpabilité et les regrets, l’une d’elle parla cependant.
Face à la puissance de l’Eglise et à l’évident manque de preuves concrètes, l’article de journal n’eut pas l’effet escompté. Qualifiés de fantasques et leurs accusations de grotesques, les journalistes et leurs témoins furent tournés en ridicule. Et si la Mère Supérieure disparue de Windmont Bay quelques jours après, les mystères que renfermaient le couvent Saint-Rose ne semblaient pas prêts d’être dévoilés au grand jour…
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season two episode ten Nous vivons dans un monde dangereux. Et nous avons besoin de nous sentir protégés. On peut trouver la sécurité dans les bras d'une mère, au bout d'une arme tranchante bien aiguisée, dans la tendresse d'un baiser. Ou au bout d'un canon de revolver. Chacun fait ce qu'il peut pour se sentir en sécurité, parce que l'on sait que quelque part en ce monde quelqu'un... nous veut du mal.
Les premières lueurs du jours se levèrent sur Windmont Bay lorsque les pompiers finirent par venir à bout des flammes. Un nouvel incendie avait éclaté au beau milieu de la nuit, cette fois-ci, beaucoup plus proche du centre-ville, si bien que plusieurs immeubles et autres maisons avaient été évacués par mesure de sécurité. Les restes du bâtiment fumaient toujours lorsque les premiers curieux se précipitèrent pour assister à l’arrivée des premières voitures du Windmont Bay Sheriff Office : certains étaient là pour soutenir les forces de l’ordre et les soldats du feu, apportant bouteilles d’eau, café et autres provisions pour les remercier de leurs efforts à lutter contre les incendies de ces dernières semaines, d’autres venaient uniquement par curiosité, désireux de savoir ce qui s’était passé afin de pouvoir répandre rumeurs et autres informations erronées. Plus le temps passait et plus les incendies étaient violents, comme si le ou les pyromanes montaient en puissance par excès de confiance. L’inquiétude grimpait pour les habitants de la petite commune, chacun se demandait si leur lieu d’habitation ou de travail serait la prochaine cible.
Assistés par une équipe de pompiers, les premiers deputies du WBSO pénétrèrent dans les restes noircis et recouverts de cendre de l’immeuble. Prudemment, ils s’avancèrent à la recherche de nouveaux indices pouvant faire avancer l’enquête. Une fois encore, la maire de Windmont Bay mettait la pression au sheriff et à son équipe. Georgia Birdwell désirait mettre fin à cette nouvelle série de crimes, bien décidée à ce que la ville retrouve son calme d’antan. Elle avait maintenu calme et sérénité durant tous ses mandats, ce n’était pas maintenant, à la fin de sa carrière, que tout cela allait changer. Et tant pis si elle devait remplacer tout le Windmont Bay Sheriff Office afin d’obtenir des résultats.
Au beau milieu des décombres, épargnées par la brutalité de l’incendie, ils retrouvèrent des feuilles blanches, par dizaine, avec diverses notations inscrites. Une drôle de sensation s’empara d'@Aaron Edwards lorsqu’il en ramassa une et qu’il lit les mots s’y trouvant. Les sourcils froncés, il essaya de déchiffrer le charabia écrit à l’encre noir. Il n’en comprit pas grand-chose, réalisant que ce qu’il lisait n’était pas dans sa langue maternelle mais dans ce qui lui semblait être du latin. « Ça vient de la Bible. Ce sont des versets. » lui indiqua @Tommy Winters, qui s’empressa de ramasser une autre page, constatant une nouvelle fois le contexte religieux des écrits. Comprenant que l’auteur souhaitait purger les péchés de la ville, il était maintenant primordial que le responsable soit arrêté dans les plus brefs délais. Tout semblait relier les incendies à la religion. @Aaron Edwards ramassa une nouvelle feuille, découvrant cette fois-ci une liste de noms associés à des mots : @Kyle Hemsworth, acteur. @Clive Digby, addiction. @Madd Wilson, gaz.
Le téléphone d'@Holden Hawke sonna et il s’empressa de répondre en voyant le nom d’un de ses collègues s’afficher sur l’écran. Son visage fermé se crispa, et les autres personnes présentes à ses côtés comprirent qu’on lui annonçait une mauvaise nouvelle. « Un corps a été retrouvé. » annonça-t-il aux autres. « Les pompiers ne sont pas arrivés à temps. Trop occupés ici. » Un silence lourd s’installa, alors qu’au loin, on pouvait entendre le clocher de l’Eglise sonnait et les corbeaux croassaient au même instant où les premiers flocons de neige tombèrent sur l'Oregon.
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christmas special « I'll be home for Christmas
You can count on me
Please have snow and mistletoe
And presents on the tree. »
La magie des fêtes de fin d’année c’était posée sur la petite ville de Windmont Bay. Comme une douce couche de poudreuse qui avait recouvert les rues un beau matin. Encore ensommeillés, les habitants avaient ouvert volets et rideaux pour entrevoir ce tout premier tapis de neige de la saison. Le temps était comme suspendu, une atmosphère à la fois paisible et envoûtante. Mais qui en avait pourtant inspiré certains. @Maeve Duggan, n’avait jamais enfilé doudoune, gants, bonnet et bottes aussi vite. Très rapidement suivit par sa petite sœur, l’adolescente confectionnait son bonhomme de neige, sous le regard bienveillant de @Keane Duggan. D’autres s’étaient très vite retrouvés pour une toute autre activité. Aux quatre coins de la ville, des batailles de boules de neige étaient lancées. @Brandon Rose, atteignait presque toujours sa cible, tandis que @Alvin Keily perdait sérieusement face à une @Bliss Hemsworth redoutable. Un peu plus loin encore, deux adolescents, luge sous le bras, se précipitaient pour dévaler les pentes les plus ardues de la ville. @Oliver Winters en tête jusqu’aux derniers mètres fini par perdre en face d’un @Archie Drake ne cachant pas sa joie. « Prêt pour un round deux?! » siffla-t-il à la cantonade. L’humeur était légère, les soucis de l’année s’étaient presque envolés. Relégués à plus tard, lors d’un retour à la réalité qui se ferait le plus tardivement possible. En attendant, les habitants vivaient au rythme de noël. Lorsque les chants si connus ne raisonnaient pas dans les boutiques, des proches s’époumonaient des jours durant. Si @Jude Dyer adorait le célèbre « Last Christmas » le duo @Thalia Hoaxley et @Mikkel Eklund s’adonnaient à leurs meilleures vocalises sur « All I want for Christmas ».
Toutefois pour des festivités réussies, il manquait les décors. Et s’il y avait les plus pressés comme @Winifred Limon ou @Shiloh Roys qui s’étaient imprégnées de l’ambiance des fêtes très tôt. Dès le 1er novembre les jeunes femmes avaient commencé à installer couronnes de noël et autres ornements à la vue de tous. À quand le concours de la plus belle décoration de fête? Il y avait une sacré concurrence à Windmont Bay, mais en coulisses c’était tout autre chose. Prenez @Leo Watts, @Madd Wilson et @Ashes Hendrickx par exemple. Le trio était incapable de se mettre d’accord sur la décoration, une guirlande par-ci, une autre par là, mais rien n’allait jamais. Pour @Finn Prentis, @Marvin Wilkins et @Resen Harwell, l’ambiance était assez similaire quoique plus électrique. Encore que ... Peut être que ces deux trios pourraient bénéficier d’une branche de gui sous laquelle mettre tout le monde d’accord. D’autres évitaient cette tradition avec soin, tout en déplaçant les décorations que l’autre venait d’installer. @Xavi Moroe et @Georgie Keily essayaient ainsi d’offrir un sapin digne de ce nom à leur fille qui vivait là, la véritable magie de noël. Puis il y avait ceux qui lutaient avec les guirlandes lumineuses, n’ayant pas encore passé l’étape de la décoration. @Zoya Ryker, guirlandes emmêlées sur les genoux, moue bougonne, fulminait les joues écarlates qu’il était temps d’en racheter des nouvelles. Mais pour d’autres, la difficulté se présentait bien plus tôt, au moment fatidique de choisir son sapin. @Gaia Digby et son époux @Clive Digby déambulaient dans les allées, désespérant de trouver leur bonheur et l’arbre qui saurait être à la hauteur de leur démesure. Pour d’autres, se mettre dans l’ambiance c’était sortir ses plus beaux pulls de noël, et là encore, il y avait de la concurrence. Si @Dimitri Oslov ronchonnait devant le cadeau des Schades, @Steve Taylor, lui arborait fièrement un pull de noël différent chaque jour. Tout comme @Trent Stevenson qui n’était pas peu fier de ses dernières trouvailles. Et puis il y avait ceux qui préférait les fourneaux. Ainsi l’adorable @Lola Ridley avait passé des heures en cuisine pour préparer ses meilleurs biscuits et sablés de noël, qu’elle prenait le temps de distribuer sur la place du marché.
Le moment venu de faire ses emplettes plusieurs camps s’affrontaient. Et lorsqu’il s’agissait de faire quelques économies a chacun son astuce. Si les clans Winters et Siringo se seraient la ceinture faute d’autres solutions, il y avait aussi des femmes comme @Selina Giovo. Pingre la somptueuse jeune femme préférait se cacher derrière des prétextes écologiques afin de recourir au recyclage voir à ce prétexte bien connu de « c’est une fête trop commerciale ». Inutile de dire qu’elle acceptait, en revanche, uniquement les cadeaux les plus précieux fait à son égard. Pour d’autres le problème était ailleurs tandis que le 24 au matin, ils réalisaient avec effroi (mais sans surprise) qu’ils n’avaient pas encore fait le moindre cadeau. C’est ainsi qu’@Eliot Hastings se retrouvait en panique à se ruer dans les magasins lors de l’effervescence des dernières heures. Le clou du spectacle se passait une fois encore en cuisine, tandis que dans plusieurs foyers de nombreuses personnes s’affairaient à dresser une table magique et des plats généreux, il y en avait comme cette pauvre @Joan Wright qui avaient passé la journée en cuisine tout cela pour brûler le plat de résistance. Mais en ce soir de réveillon, qui lui en tiendrait réellement rigueur? Peut être les plus bougons, les Grinch de Windmont Bay. À l’image de @Benjamin Davis, malgré tout en bonne compagnie. Plus ou moins comme @Marnie Darnley qui en était probablement à son troisième verres de la soirée.
À chacun son ambiance, à chacun son goût ou non pour les fêtes. Tous voyaient pourtant en cette période, un moment spécial et magique. Qu’ils acceptent ou non de laisser cette magie effleurer leur vie le temps de quelques jours. Malgré tout, il y avait aussi ceux qui rêvaient de prolonger ces instants un peu plus longtemps. Ainsi pour @Lydia Winters c’était le moment de préserver un peu cette ambiance à travers des visionnages incessants de ses films de noël préférés. Pour d’autres, c’était déjà le moment de préparer la nouvelle année. De se préparer à ce renouveau et faire la liste de ses bonnes résolutions. Souvent les mêmes, celles que l’on ne tient jamais mais pour lesquelles on nourrit toujours un espoir tout particulier chaque année. L’espoir de devenir la meilleure version de nous-même. Oubliant parfois que l’essentiel c’est seulement d’essayer et de continuer à rêver toujours plus grand.
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season two episode eleven Le monde est rempli de gens qui font des choses horribles. Pourquoi agissent-ils de cette façon ? Certains mentent pour ne pas perdre quelqu'un qu'ils aiment. Certains se mettent en retrait parce qu'ils craignent l'avenir. Certains mettent en place des murs, parce qu'ils ont des regrets. Oui, tout le monde a une raison pour les choses laides qu'ils font et une fois que l'on a découvert pourquoi, nous pouvons alors tenter de les arrêter... Mais encore faudrait-il le faire avant qu'il ne soit... trop tard. Quelque part dans la forêt de Windmont Bay le 31 décembre 2019...
« Je ne pensais pas que tu viendrais.. » à croire pourtant que ses paroles avaient trouvé un écho en elle, qu’elles avaient sut être assez percutante pour la convaincre de venir à sa rencontre. « Je sais que c’est toi, ce n’était qu’une question de temps avant que tu ne franchisses le pas. Tu as toujours été instable. Mais vous avez toujours su garder un secret dans ce fichu couvent n’est ce pas?! »Present Day - 19 Janvier 2020
Le responsable montait considérablement en puissance. Ces incendies qui n’avaient, jusque là, causés que des dégâts matériels somme toute importants, avaient au jour d’aujourd’hui fait deux victimes. Les pompiers de Windmont Bay étaient épuisés par ces combats incessants et cette course contre la montre qui s’était avérée fatale pour Howard Keily, quelques semaines plus tôt. Le sexagénaire n’avait pu être sauvé tandis que son corps avait été retrouvé dans les décombres de sa maison calcinée. Quelques semaines plus tard, un nouvel incendie avait ravagé la forêt et ainsi une bonne partie de la réserve des Northerns Paiutes. Pendant que la fête du nouvel an battait son plein, les soldats du feu s’affairaient à contenir le feu, luttant contre cet enfer de flammes pour éviter qu’il ne se propage et ne dévaste des hectares de forêt. Après quelques heures d’un combat acharné, ils découvrirent tristement que ce nouvel incendie avait fait une nouvelle victime ..Quelque part dans la forêt de Windmont Bay le 31 décembre 2019...
« Tu ne vois pas que cette ville est pourrie jusqu’à la moelle? Tout ce que j’ai trouvé dans ce carnet, tout ce qu’on a pu me confier, tout ce que j’ai entendu... tu ne comprends pas Thalia. Comment pourrais-tu, tu es comme eux, une pécheresse. » ces mots avaient été craché avec tant d’animosité qu’une expression de dégoût avait déformé les traits de cette femme. De la haine transperçant à travers ses prunelles sombres. Elle n’était plus que pure folie. « Non mais vous vous entendez, vous vous croyez au 12ème siècle là? C’était quoi le but? Laver la ville de ses péchés? Dois-je vous rappeler que le meurtre ne fais pas parti dès pré-requis de votre position?! Autant vous inscrire tout de suite dans votre foutu carnet et vous immoler par le feu! De toute façon ça en est fini pour vous, j’ai des preuves. On verra si la carte de la Sainte fait foi devant une cours de justice. Bonne chance Dolores! » Thalia tourna les talons, la tête haute prête à retourner à sa voiture pour foncer vers le centre ville et tout apporter au Shérif. Mais elle ne put parcourir que quelques mètres. Soeur Dolores l’avait rattrapé et avant qu’elle n’ait eu le temps de réagir, lui asséna un violent coup derrière la tête à l’aide d’une pierre qu’elle avait trouvé là...Present Day - 19 Janvier 2020
« Elle n’a pas été tué par asphyxie. Les brûlures sur son corps se sont produites post-mortem. Cette jeune femme était déjà morte lorsque le feu s’est déclaré. » il ne s’agissait donc pas là d’une victime collatérale. Le décès de Thalia Rhodes n’avait rien d’un accident, le feu n’avait servit qu’à couvrir les traces du meurtrier. La question se posait alors. Y avait-il un rapport entre cet incendie et les précédents? Où n’était-ce là l’œuvre d’un meurtrier cherchant à profiter de ces incendies pour faire passer son crime inaperçu? Les forces de l’ordre œuvraient sans relâche pour répondre à toutes ces interrogations laissées en suspends. Enquêtant dorénavant sur la jeune Thalia Rhodes. Sa connexion avec le couvent St Rose ne pouvant être qu’une simple coïncidence. Ainsi, pendant que des techniciens œuvraient sur le smartphone de la jeune femme, retrouvé partiellement calciné et endommagé, plusieurs Deputies du Windmont Bay Sheriff Office s’étaient rendus au domicile de la victime, cherchant une quelconque réponse. Cherchant à savoir qui elle devait rencontrer ce soir là, quel a été leur échange. Avait-elle découvert quelque chose? C’est dans l’ordinateur de Thalia, qu’@Holden Hawke découvrit quelques photos compromettantes, replaçant -il semblerait- une femme sur les lieux et les dates des derniers incendies.
« Nous avons récupéré un enregistrement sur le cloud de la victime! » l’ensemble des deputies travaillant sur l’affaire s’était rassemblé autour du technicien, attendant qu’il lance enfin l’enregistrement et mette fin à ce suspens. La jeune Thalia Rhodes avait été prévoyante, gardant des preuves sur son ordinateur, enregistrant sa confrontation avec soeur Dolores. Paniquée elle n’avait sûrement pas prit le temps de fouiller la jeune femme et s’était contentée de dissimuler ses traces comme elle l’avait fait jusque là..
La nouvelle s’était répandue comme une traînée de poudre en l’espace de quelques heures seulement. Un attroupement s’était formé devant le bureau du shérif tandis que la nouvelle de l’arrestation de la soeur Dolores avait déjà traversé la petite ville de Windmont Bay. Tous souhaitait voir une dernière fois le visage de cette femme qui avait usé sa foi pour terroriser la ville. Choqués et attristés de constater qu’il était désormais impossible de faire confiance à qui que ce soit.
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